Un weekend rigolo 3
Alexandre a la grippe. Quand le docteur a fini de l’examiner, il lui demande :
-Docteur, je vous promets d’être courageux, alors dites-moi la vérité. Quand dois-je retourner à l’école?
*toile de Teresa Beth Hough-Koestal
Alexandre a la grippe. Quand le docteur a fini de l’examiner, il lui demande :
-Docteur, je vous promets d’être courageux, alors dites-moi la vérité. Quand dois-je retourner à l’école?
*toile de Teresa Beth Hough-Koestal
-Il n’est pas question que je te donne un morceau de chocolat. Toi, tu ne me donnes jamais rien, dit Julien à son frère Frédéric.
-C’est même pas vrai, l’année passée, je t’ai donné la varicelle.
*toile de JSB Hawkins
Je n’ai pas été trop surprise quand j’ai vu les petits lecteurs peints par l’artiste Seymour Joseph Guy débarquer. En effet, c’est pour eux semaine de relâche depuis hier fin d’après-midi si bien qu’il était presque certain que j’allais les voir arriver afin de fouiller dans ma galerie. Mais ce que je ne savais pas, c’est ce qu’ils avaient en tête… Et quand je leur ai demandé, ils ont éclaté d’un grand rire! C’est que, Lali, on a envie de raconter des blagues… Tu veux, dis tu veux bien?
Comment dire non? C’est donc à un weekend rigolo que vous voilà conviés!
Le lecteur peint par Claus Sperling, dont toute trace s’est volatilisée, peut refermer son journal sans remords. Il n’y trouvera rien, mais vraiment rien qui risque de le faire sourire, puisque ce n’est que dans sept jours que paraîtra la prochaine édition des nouvelles débridées du journal du pays de Lali. Les seules nouvelles loufoques auxquelles vous pouvez ajouter quelques notes grinçantes ou humoristiques.
C’est un recueil au long titre qui attendait ce soir la lectrice de l’artiste italienne Daria Picardi. C’est en effet Mais la menace est une belle extravagance de Denise Desautels que j’ai choisi pour elle et pour les lectrices qui viendront ces prochains prochains. Un recueil publié en 1999, aux textes courts dont elle a retenu ce poème :
des lignes de fuite sur un décor indécent.
toujours au bout du voyage l’évidence
les petits souvenirs éclatent. je dis
que toute mémoire toute mort toujours
résistent à la lettre du désir et que
les saisons trop courtes embrouillent le paysage.
nous parlons de la mer. il n’écrira plus.
dehors l’hiver
mais je ne sens pas sa froidure
car
la chaleur de ta paume
à jamais sur ma peau
pour traverser les saisons
(février 2010)
*toile de Meghan Henley
À chacun de ses déménagements, au moment de ranger le livre sur les étagères, il se disait qu’il faudrait bien qu’il en termine un jour la lecture. Mais chaque fois, il remettait la chose à plus tard. Et le livre trouvait sa place juste à côté du Bossu de Paul Féval.
Il savait que le jour où il lirait la dernière phrase des Trois contes de Flaubert, qu’il traînait dans la poche de son manteau quand ils se sont connus, c’est qu’il aurait cessé de l’attendre. Ou qu’elle ne l’attendrait plus.
*sur une toile de Lovis Corinth
Je sais m’amuser d’un rien, ce qui semble toujours fasciner maman. Ainsi me suis-je demandée si seules les grosses nouilles avaient le droit de manger chez Grosse nouille…
Voilà bien un endroit qui risque de plaire à plus d’un, notamment Pierre. Mais chut, je n’en dis pas plus, mieux vaut que la lectrice peinte par Barrie Chadwick aille le constater elle-même.
C’est sur ces deux dernières images que se termine l’exposition de photos signées Armando, consacrées à cette vitrine célébrant la lecture. Puissent-elles avoir plu à celles à qui elle était dédiée et à vous tous.