Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. [François Rabelais]
*sculpture de Catharina Ramaekers pour une pierre tombale
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. [François Rabelais]
*sculpture de Catharina Ramaekers pour une pierre tombale
L’âme humaine est capable d’une faim sans assouvissement. [Jan van Ruysbroek]
*sculpture d’Erika Takacs
Tant qu’il y aura des yeux reflétant les yeux qui les regardent; tant qu’une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire; tant que deux âmes pourront se confondre dans un baiser, il y aura de la poésie! [Gustavo Adolfo Bécquer]
*sculpture d’Ybe van der Wielen
Ce que la lumière est aux yeux, ce que l’air est aux poumons, ce que l’amour est au cœur, la liberté est à l’âme humaine. [Robert Green Ingersoll]
*sculpture de Klaas van Dijk
C’est la lectrice peinte par l’artiste Carl John David Nordell (natif de Copenhague) qui, en fouinant, a décidé de mettre en lumière le recueil du poète roumain Tudor Arghezi, intitulé 50 poèmes. Un recueil que je n’avais pas ouvert depuis des années et qui m’est pourtant cher parce qu’il avait traversé l’océan de Braşov à Montréal, dans un paquet confectionné avec beaucoup de soins par Catalina.
Un recueil qui m’a fait remonter le temps, qui m’a rappelé ces années où entre l’Europe et Montréal circulaient des livres. Un recueil duquel elle a retenu ceci :
Mon âme, voici…
Mon âme, voici des vers sans visage,
Sans timbre et sans réponse,
Faits de poussière et de sable.
Accueille-les, murmure-les.
À nouveau je m’approche de toi, humblement
Car je te crains et je t’ai vue
Sauvage, inquiète.
J’abrite sous mon toit
Dieu et de vastes merveilles,
Comment pourrais-je ne point trembler de peur?
Ces vers brisés par moi couleront sans ordre,
Rosaire éparpillé,
Pièces, dentelles, soieries, feuilles.
Avec toi, j’aimerais tenter une fois encore
De parler à mi-voix, à l’heure où cessent les danses
Et l’orchestre s’est tu.
Je voudrais entre nous un langage défait
Et que, d’entre les mots dénouant la parole,
Nous choisissions leur sens ici et là.
Mainte autre fois, j’ai parlé en vers chaussés,
Enjolivés et taillés sur mesure.
Je suis las d’enserrer en cothurnes ma langue
Et veux la faire aller dorénavant pieds nus.
Il y a des choses qu’on ne peut dire qu’en embrassant… parce que les choses les plus profondes et les plus pures peut-être ne sortent pas de l’âme tant qu’un baiser ne les appelle. [Maurice Maeterlinck]
*sculpture de Nancy Bradford du Pont Reynolds
Le pire de tous les états de l’âme est l’indifférence. [Félicité de Lamennais]
*sculpture de Gerarda Rueter