L’herbe tendre
Elle avait tellement rêvé de l’herbe tendre, de son odeur qui donne aux mots une espèce de légèreté et de fraîcheur que la lectrice d’I. I. Bolotschikh s’y est allongée. Pour la toucher en tournant les pages, pour la humer tandis qu’elle lit. Pour le bonheur de ce printemps qui s’étale et s’installe enfin quelque part en Europe.