Comme si elle n’avait pas bougé
Ses pas se sont arrêtés. Son cœur s’est mis à faire des bonds. Celle qui avait déserté le parc aux premiers jours de l’automne était à nouveau là. À la même place. Comme si elle n’avait pas bougé de là. Comme si tous ces mois n’avaient pas passé. Intacte et belle dans la lumière.
Et il l’a regardée. Il a regardé la lectrice de Sue Sareen. Et il s’est dit qu’il n’attendrait pas qu’elle s’envole avec les feuilles d’octobre pour lui parler. Pas cette année. Non.
Le printemps est une belle saison pour les rencontres…
Comment by Denise — 4 mai 2008 @ 14:52