À l’heure où…
Le néant n’est point si terrible que cet état désolant de vivre sans ce qu’on aime.
[Nicolas de Malebranche]
À l’heure où j’aurai l’âge de la lectrice d’Evgeny et Lydia Baranov, à l’heure où j’ouvrirai ce livre que j’ouvre ce soir, où peut-être il ne me restera que ces pages dans lesquelles je plonge, cette phrase qui me vient ce soir jaillira-t-elle à nouveau ou se sera-t-elle effacée de ma mémoire?