Lali

15 décembre 2007

Tu veux lire?

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:48

huntley

Elle rentrera et le trouvera affalé sur le sofa, comme tous les soirs. Voilà le hic quand l’un travaille le jour et l’autre le soir. Mais l’écrivain de Damian John Huntley a pourtant trouvé une manière bien à lui de vivre avec l’absence et même d’y trouver un certain bonheur. Soir après soir, avant de s’endormir et après avoir noirci quelques pages, il laisse les feuilles traîner et un mot disant Je t’aime. Tu veux lire?

Et elle lira. Elle fera quelques remarques, parce qu’il aime bien qu’elle repasse. Et parce qu’elle aime le faire. Puis elle écrira J’ai lu. J’aime et je t’aime. Puis, elle se glissera entre ses bras qui s’ouvriront tout seuls, comme s’ils n’attendaient qu’elle.

Le lecteur du Mont-Tremblant

Filed under: Scènes livresques,Vos traces — Lali @ 21:53

tremblant

Le lecteur du Mont-Tremblant est hors saison onze mois sur douze, mais à dix jours de Noël, il convient tout à fait au jardin de Lali. Surtout qu’il attend son heure depuis la fin septembre, moment où France l’a croqué. On dirait qu’il sourit encore plus maintenant que le voici ici. Je sais, je sais, j’ai encore une fois beaucoup d’imagination.

Retour à ma bulle

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 8:18

deutsch

Chaque fois que j’ai été sociable, mais vraiment sociable et pas superficiellement, comme ça a été le cas hier pour la fête de Noël du bureau, je rentre ahurie et épuisée. C’est probablement le propre des gens qui vivent seuls, qui sortent peu, qui ont du mal avec les foules et le brouhaha qui va avec, qui sont bien dans leur petite bulle et qui la retrouvent avec soulagement. Et bonheur.

Si bien qu’aujourd’hui, à l’instar de la lectrice de Boris Deutsch, je vais tranquillement entre les livres et le net, la cuisine pour faire du café et les fenêtres où je regarde les rares nuages qui se dessinent dans le ciel bleu de l’hiver.

J’émerge tranquillement, quoi. D’ailleurs, il me semble que plus ça va, plus ces réunions amicales me pèsent. J’y suis, mais sans y être tout à fait. Je fais bonne figure, je participe, oui, mais j’ai du mal, je l’avoue. Je fais tout de même l’effort avant de devenir une véritable ermite, ce que d’aucuns voient déjà en moi. Hier, je m’en suis tirée sans migraine. C’est déjà cela.

Comment expliquer que je suis sociable à mes heures quand cela ne m’est pas imposé sans blesser quiconque? Pas évident. Et dire que je suis capable d’être le bouffon de la fête quand j’en ai envie…