Lali

24 mars 2012

Rythmes 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Au cœur du cœur

Au cœur de l’espace
Le Chant

Au cœur du chant
Le Souffle

Au cœur su souffle
Le Silence

Au cœur du silence
L’espoir

Au cœur de l’espoir
L’Autre

Au cœur de l’autre
L’Amour

Au cœur du cœur
Le Cœur

Andrée Chedid, Rythmes

*choix de la lectrice de Lucien Lévy-Dhurmer

Canal Océan

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 20:51

C’est 80 ans qui séparent Acajou, huit ans, et son arrière-grand-père Barnabé. Mais l’âge ne compte pas quand on aime ou quand on a oublié qu’on a 88 ans. Canal Océan, le premier roman d’Évelyne Wilwerth, publié en 1996, après une vingtaine de titres incluant des essais, des livres destinés aux jeunes, du théâtre et de la poésie, raconte leur histoire. Ou plutôt, Canal Océan raconte l’histoire d’Acajou, qui aime profondément Barnabé, et qui apprend à se débrouiller toute seule, parce que ses parents sont peu présents, débordés, peut-être même désintéressés.

Roman où foisonnent des personnages pas toujours nets et où une petite fille de huit ans se comporte comme une adolescente, Canal Océan a du souffle, beaucoup de souffle, malgré la jeunesse de l’une et la maladie d’Alzheimer de l’aïeul. Mais je reste tout de même perplexe devant cette histoire et ces personnages peu ordinaires. Il y a en effet quelque chose de peu crédible, malgré la poésie qui se dégage du lien entre Acajou et Barnabé. C’est d’ailleurs cette partie du roman qui est réussie. La rencontre avec des riverains aux occupations louches, celle avec le type à moto ou avec l’artiste peintre excentrique et étrange, le sont nettement moins. Même si Acajou affirme que ces rencontres se produisent parce que Barnabé l’aide à déployer ses ailes. J’ai un peu de mal à croire qu’une gamine de huit ans puisse être à ce point téméraire. Pas débrouillarde, téméraire. Mais c’est là le choix de l’auteure, habituée à écrire pour les jeunes.

Par contre, quels beaux moments que ceux qui nous sont relatés ici quand il est question du lien qui unit le vieillard aux dernières heures de sa vie et sa petite-fille. Des moments tristes, mais savoureux, et tellement, tellement tendres. Émouvants. Ce sont eux qui donnent à ce roman plus ou moins vraisemblable à certains égards une telle force et une richesse que vos cils se mouilleront.

Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».

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Titre pour le Défi Premier Roman

Douze maisons pour en faire une

Filed under: Sur grand écran ou sur scène — Lali @ 14:39

Dès les premières images du film de Richard Copans, La maison Vitra, où douze maisons vont en composer une seule, vous voudrez aller voir les choses de plus près. Et à mesure que dérouleront devant vous de nouvelles images de ce complexe architectural à la fois musée et salle d’exposition des environs de Bâle, vous voudrez encore plus voir celui-ci de près. Et quand l’architecte Jacques Herzog vous expliquera les bases de ce projet, notamment dans cet extrait, vous allez ajouter cette destination à la liste de vos destinations de rêve.

Oui, j’ai eu un coup de foudre pour cette maison inaugurée en 2010 et pour ce film d’une trentaine de minutes, présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art, qui nous dévoile sa conception. Un énorme coup de foudre!

Interrogando O Destino

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 10:05

Considéré comme le Paganini brésilien, le violoniste, arrangeur et compositeur Flausino Vale (1894-1954) s’est intéressé de près à la musique populaire brésilienne et, bien qu’avocat de formation, a enseigné l’histoire de la musique au Conservatório Mineiro de Música.

Le violoniste Cláudio Cruz, membre de l’Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo depuis 1990 et récompensé plus d’une fois au fil des ans, a consacré un album aux pièces de Flausino Vale. Un album qui met à l’honneur le compositeur comme son interprète, et duquel j’ai choisi d’extraire à votre intention Interrogando O Destino.

Pour être heureux

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 7:15

Quand on a travaillé le samedi pendant un quart de siècle et qu’on ne le fait plus depuis six ans, il y a en soi, alors que se dessine un nouveau samedi, l’espèce d’euphorie qui anime celui qui fait l’école buissonnière. Du moins est-ce ce que je ressens. Même si l’hiver revient en force après une semaine où le printemps a flirté avec l’été.

Le ciel est plus gris que bleu, mais le café est chaud et crémeux. Et la vie est là. Avec sa brassée de mots. C’est plus qu’il n’en faut pour être heureux.

*toile de Lucy Doyle