Simone Wal a grandi pendant la Seconde guerre mondiale. En fait, elle avait à l’époque l’âge qu’a Magali, l’héroïne de L’étoile perdue, son tout premier roman, lequel est en cours d’adaptation pour le cinéma. De plus, Simone Wal est musicienne, tout comme le jeune berger des voisins de ses grands-parents qui n’est pas vraiment un berger, mais un Juif qui a fui Paris et les soldats allemands.
L’étoile perdue ne changera pas l’histoire de la littérature jeunesse par son style ou des personnages hors du commun, mais le livre est sans prétention et le personnage de Magali attachant. Et puis, certaines allusions aux collaborateurs comme aux résistants ne sont pas assez explicites pour ennuyer un jeune lecteur mais juste assez claires pour piquer sa curiosité au point qu’il continue lui-même à explorer le sujet par des questions ou d’autres lectures. Et c’est à mon avis une jolie réussite.
Simone Wal signe avec L’étoile perdue un roman historique qui tient la route et qui met en scène une héroïne inoubliable.