Lali

19 mars 2012

Femme fragmentée 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

en catimini
le rêve nimbe la réalité
gruge les ténèbres
le moment impossible
fait jour

Célyne Fortin, Femme fragmentée

*choix de la lectrice d’Eric Spencer Macky

Le jour où le mort est disparu

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:15

Ce n’est probablement pas le meilleur roman de François Désalliers à qui on doit entre autres le très réussi Du steak pour les élèves, roman qui mettait en scène le monde de l’éducation. Mais il n’en reste pas moins que Le jour où le mort est disparu, le plus récent titre du romancier qui a fait ses premiers pas dans l’écriture en écrivant pour le théâtre, se laisse lire, et de plus, avec plaisir.

Et pourtant, ce n’est pas un roman gai. En effet, il y est question d’un homme mort dans son sommeil et dont le corps va être jeté par erreur dans un dépotoir, et de toute l’enquête qui suivra, ses proches croyant à une disparition, bien que personne ne soit en mesure d’expliquer celle-ci. Cette enquête entourant la supposée fugue de Jacques Laverdure laisse perplexes son épouse, ses enfants, son meilleur ami, sa mère, d’autant plus que l’écrivain/vendeur aurait pris le large sans vêtements, sans papiers, sans clé, sans ordinateur. Tout nu, quoi. Et même si on a beau avoir trouvé que l’homme était de temps en temps un peu original, il ne serait quand même pas parti sur les routes en tenue d’Adam.

Désalliers sait raconter. Il sait aussi créer des ambiances, dessiner des personnages. C’est pour cela qu’il sait si bien retenir notre attention de la première à la dernière ligne de ce faux roman policier autant que pas vraiment roman d’amour où il ose ici et là quelques clins d’œil à sa propre vie (personnage écrivain père de quatre enfants, une adolescence dans le sud-ouest de l’île de Montréal, une formation théâtrale, et autres détails que ceux qui le connaissent un peu remarqueront). Le jour où le mort est disparu est un roman qui tient la route, un roman sans prétention et agréable à lire. Ce qui est beaucoup, non?

À défaut de…

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 15:07

À défaut de voyages, tous les ailleurs des livres.
À défaut de main dans la mienne, des milliers de pages pour tenir compagnie aux miennes.
À défaut de certains regards qui se sont perdus, mes paupières fermées sur une phrase que je voudrais retenir.

*toile de Merab Gagiladze

Les joies de Quimperlé

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 11:04

Deux librairies, voilà de quoi réjouir tout visiteur qui passe à Quimperlé en plus de ceux qui y vivent, a pensé Chantal en prenant ces photos il y a quelques mois. Pour mon plus grand plaisir.

Ce que mots vous inspirent 625

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Rien n’est éternel sauf, chez les hommes courageux, le goût de la liberté. (Armand Salacrou)

*toile de Columbano Bordalo Pinheiro

Là…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:37

Avant d’aller plus loin, laissez-vous porter par leurs histoires, des histoires dessinées par six envosmotistes pour faire vivre la toile de dimanche dernier et nous emmener là où ne pensions peut-être pas aller…

*toile de Ken Done