Lali

3 septembre 2011

L’amour même 7

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Et ta parole,
Fleuve caché
De la mélancolie.
D’où l’arbre
Donne ses fruits
À nos bouches ardentes.

Jean Royer, L’amour même

*choix de la lectrice de Samantha Eiche

Petit précis de distance amoureuse

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 19:56

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« Au fond, observa-t-elle ce jour-là en sortant de son sac une cigarette à la menthe, au fond notre histoire n’aura été qu’une courte nouvelle. Essayons de lui donner une fin ouverte, lui proposai-je en me forçant à sourire. »

Et c’est une fin ouverte qu’a choisi l’écrivain François Emmanuel pour clôturer son Petit précis de distance amoureuse, une longue nouvelle publiée chez Labor en 2001 dans la collection Espace Nord, offerte gracieusement aux lecteurs de la collection, puis incorporée en 2005 au recueil de nouvelles intitulé L’invitation au voyage, titre paru dans la même collection. Une nouvelle où il est question de fascination et de musique, alors que le narrateur embauché pour enquêter sur une violoncelliste par un client qui désire qu’elle se révèle à lui à partir de ce qu’il obtiendra comme renseignements sur elle.

Or, à mesure qu’il s’approche d’elle, de fa^con intime, plus son client s’en éloigne. Les détails insignifiants ou de peu d’intérêt qu’il lui sert en échange de frais de service élevés à propos d’une photo ou d’une robe sont si maigre qu’au bout du compte, le professeur Hattgestein, le client, n’apprendra rien qui vaille la peine sur son objet de fascination. Le narrateur, davantage, mais si peu au fond; l’histoire d’amour ayant été brève.

C’est avec finesse, avec un sens aigu des personnages, avec une économie de détails et un rythme qui a tout de l’archet sur les cordes que François Emmanuel nous livre son Précis, lequel vous est offert sur son site, une nouvelle à propos de laquelle l’écrivain et critique Jacques De Decker a écrit : « Ce que nous percevons, ce ne sont que de petits reflets de ce que nous croyons être le réel, et qui ne nous semblent former un tout qu’à cause de notre perception invalide des choses. L’écriture d’Emmanuel excelle à nous communiquer cette sensation parce qu’elle est faite d’une myriade de notations précises auquel le « nappé » de son style confère une cohérence séduisante mais illusoire. »

Une nouvelle remarquable.

Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge », du Challenge de la nouvelle et du Challenge Des notes et des mots.

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Un peu de rose dans mon ciel

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 18:20

Et voilà que je vois la vie en rose!

Le cloître

Filed under: Ailleurs,Vos traces — Lali @ 15:13

Celui de San Juan de la Peña, dans la province d’Aragon (Rspagne), dont Lou a rapporté quelques photos qu’elle tenait à partager avec vous.

Bonnes vacances Chantal!

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 9:16

Puisses-tu trouver en Bretagne d’aussi belles roses que celles qui ont croisé ta route à Thoury-Férottes et que tu nous offres si gentiment.