Lali

27 mars 2012

Rythmes 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

L’Amour I

À force de frayer
Avec toutes nos paroles
À force de voisiner
Avec nos sombres passions
À force de s’effriter
Sur les corps de passage
L’amour a-t-il perdu
Innocence et plaisir?

À force de renaître
Auréolé de rêve
À force de s’émouvoir
Au passage du désir
À force de s’animer
Aux couleurs de la vie
L’amour se perpétue
Dans l’être
Et l’infini.

Andrée Chedid, Rythmes

*choix de la lectrice d’Anna Lequio

L’homme qui mangeait des livres

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:37

C’est enthousiaste que j’ai ouvert le roman de Patrice Robitaille, L’homme qui mangeait des livres. Comment ne pas l’être quand on sait qu’il va être question du monde de l’édition? C’est dans un tout autre état que j’ai terminé la lecture de ce roman, lequel m’a laissé l’impression d’avoir été flouée de la première à la dernière ligne, tant cette histoire de fausses morues ne tient pas debout. De morues? Mauvais jeu de mot, je sais. Mais Patrice Robitaille a choisi pour ses éditeurs le nom de Callibaud et pas Cabillaud. Ça fait donc d’eux de fausses morues, et tant qu’à rester dans les jeux de mots bêtes, de nous des poissons pour avoir mordu à l’hameçon d’un titre et d’un quatrième de couverture.

Mis à part le clin d’œil fait à deux familles montréalaises qui ont fait fortune dans le papier et dont une a acquis les biens de l’autre après des années à tergiverser, question d’alimenter les rumeurs, là s’arrête toute ressemblance avec la réalité. Et pour faire court, je vous avouerai que rarement ai-je lu roman aussi invraisemblable. Rien ne tient la route. Ni le personnage principal, ni ceux qui l’entourent, ni la scène du crime de départ, ni les affirmations faites par le narrateur, ni les enquêteurs. Rien.

Au suivant! (Question d’oublier ce titre au plus vite!)

Titre pour le Challenge « Le nez dans les livres »

J’ai choisi la fiction

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 13:53

J’ai choisi la fiction à l’heure où il faut tout savoir sur tout ce qui se passe dans le moindre bled comme chez son voisin.
J’ai choisi de ne pas savoir, de ne lire que les pages culturelles des journaux (pas plus d’une dizaine de fois par année) et de ne pas ouvrir la télévision.
J’ai choisi d’aller à contre-courant et je m’en porte pas plus mal.
Et tant pis si certains disent que je me ferme les yeux, que je n’ai pas les pieds sur terre. Qu’ils sachent que je les ai.
La planète est en déroute, je n’aurai jamais les moyens de prendre ma retraite et l’hiver sera toujours trop long.

J’ai choisi la fiction pour ne pas y penser.

*toile d’Aldechi-Riccardo Mantovani

Un sofa pour lire

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 10:09

Un sofa, c’est ce que propose à ses lectrices l’artiste allemande Marita Hornberger. Mais ce n’est là qu’une minime partie de ses toiles. Pour la suite, c’est ici.

Ce que mots vous inspirent 631

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

La joie est le soleil des âmes; elle illumine celui qui la possède et réchauffe tous ceux qui en reçoivent les rayons. (Carl Reysz)

*toile de Joseph Peller