Quand la musique en feu
Quand la musique en feu déchaîne ses poèmes,
Quand ce noble ouragan soulève jusqu’aux cieux,
Les désirs empourprés des cœurs ambitieux,
Sachant ton humble vie, et sa faiblesse même,
Moi, toujours simplement et pauvrement je t’aime…
Anna de Noailles, Poème de l’amour, in Anna de Noailles (Seghers)
*choix de la lectrice d’Umberto Boccioni
voyages imaginés
voyages imaginaires
dans quel hémisphère
les rêver
(février 2011)
*toile de Julie Gilbert Pollard
Nous sommes en 1990 en Bosnie. La guerres est là et il est temps de fuir en apportant le minimum avec soi. C’est ainsi que Viktor, huit ans, Mariana, sa petite sœur et leur mère laisseront pratiquement tout derrière eux espérant au delà de la frontière retrouver le père, vivant dans la clandestinité depuis un moment.
C’est l’histoire de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants qui ont parcouru à pied des kilomètres, dormant le plus souvent à la belle étoile, espérant des jours meilleurs. C’est aussi l’histoire de leur retour chez eux alors que tout est dévasté, que les terres sont ruinées et les maisons brûlées. Pourtant, la vie est là qui a germé en leur absence. Les poissons rouges abandonnés à leur sort dans l’étang familial se sont tant et si bien multipliés qu’une lumière d’or émane d’eux.
Un conte, oui, mais aussi une histoire vraie qui s’est produite à Jézéro et qui a permis à tous ceux rentrés chez eux de survivre. Un livre édité chez Syros avec la collaboration d’Amnesty international.
Lou a dû s’arrêter tant le ciel était une invitation à le prendre en photo. Elle aurait bien voulu faire disparaître le fil électrique du paysage, mais elle n’est pas assez grande pour le couper!
Quelques preuves qu’elle va bien avec tout, semblent avoir décrété les étalagistes du grand magasin La Baie du centre-ville de Montréal en préparant leurs vitrines.
Une telle invitation ne se refuse pas, si bien qu’Armando l’a tout de suite acceptée! Et c’est nous qui en profitons!
Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l’écrire. [Jacques Derrida]
*toile de Michele Felice Cornè