L’intraduisible amour 7
le jour nous livre au jour
le jour est la respiration du jour
le jour fait ce qu’il fait
mon indécision assume la réalité du jour aussi
François Charron, L’intraduisible amour
*choix de la lectrice de Connie Chadwell
le jour nous livre au jour
le jour est la respiration du jour
le jour fait ce qu’il fait
mon indécision assume la réalité du jour aussi
François Charron, L’intraduisible amour
*choix de la lectrice de Connie Chadwell
C’est à Alzira, dans la province de Valence en Espagne, que vit l’artiste Enric Solbes à qui on doit ces quelques scènes livresques. Pour le découvrir, visitez ce lien. Vous devriez, tout comme moi, être séduits par son travail!
Ceux de la Maison de la Portanelle et ceux d’une maison de la rue Dom Vayssette, croquées sous un ciel bleu par Lou, notre reporter à Gaillac.
Le titre était prometteur et j’avoue que les premières pages de cet album signé Claude Ponti m’ont amusée. Puis je me suis assez vite lassée, même si je suis allée jusqu’au bout de ce catalogue destiné aux enfants insatisfaits de leurs parents.
J’imagine que le but didactique de l’album est de convaincre les enfants qu’il vaut mieux avoir les parents qu’ils ont que d’en choisir un à leur goût dans un catalogue, lesquels viennent équipés et peuvent être échangés au bout d’un certain temps. J’imagine. Car je me vois mal offrir ce livre en cadeau. Même à un enfant qui se plaint de ses parents.
Il faut avouer que je n’ai pas aimé les illustrations. J’ai toujours beaucoup de mal avec la transformation d’êtres humains en animaux même sous les talents du plus brillant illustrateur. Ça me fait décrocher. Je n’y peux rien, c’est ainsi.
Autant le titre était accrocheur, autant la lecture m’a déçue et autant je me sentirais incapable de l’animer et de le lire à haute voix à un enfant. Et pourtant, je suis bon public.
Tant pis. Je trouverai bien un autre catalogue à me mettre sous la dent.
Il est affiché sur les murs de Bruxelles. Il devrait l’être partout. Merci à Armando de nous l’avoir transmis. Nous ne les oublierons pas (ni lui ni le conseil).
L’ami vrai, ce n’est pas celui qui sait se pencher avec pitié sur notre souffrance, c’est celui qui sait regarder sans envie notre bonheur. (Gustave Thibon)
*toile de Joseph Aved