Lali

2 janvier 2011

Disparus mais pas oubliés 6

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Tu n’as pas lu L’attrape-cœurs? Non, je n’avais pas lu Salinger à 20 ans. Pas encore. Mais j’ai compris bien vite qu’il fallait que je le lise sans tarder quand j’ai vu les têtes des uns et des autres penchées sur ce roman qui a soixante ans. Comme s’il s’agissait là d’un rite de passage. J’ai donc lu L’attrape-cœurs et bien plus tard Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers, lequel m’avait davantage séduit.

Lui qui avait choisi de vivre reclus, qu’aurait-il pensé de cette chanson?

*toile d’Annie Dover

Disparus mais pas oubliés 5

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Je ne peux penser à elle sans penser à sa sœur Anna, avec qui elle a enregistré nombre d’albums, à ses enfants Rufus et Martha Wainwright, à Leonard Cohen, à Joan Baez, à Gilles Vigneault, à tant d’albums auxquels elle a collaboré comme choriste, à ceux qui ont chanté ses chansons, à son implication sociale.

Je ne peux penser à Kate McGarrigle sans penser à la Complainte pour Sainte Catherine qu’elle interprétait avec sa sœur.

*toile de Dan McCaw

Disparus mais pas oubliés 4

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Son nom évoque tout de suite un film, plus qu’un livre. Et même une musique. Et pourtant, Erich Segal a été plus que le scénariste de Love story et l’auteur du roman adapté du scénario. Spécialiste et traducteur de littérature grecque et latine, il a enseigné cette matière dans des universités états-uniennes avant de s’installer à Londres, toujours pour transmettre sa passion, tandis qu’il menait en parallèle une carrière de romancier. Il a d’ailleurs laissé derrière lui La classe, Actes de foi, Docteurs, trois romans que j’avais eu plaisir à lire : Erich Segal savait raconter des histoires.

*toile d’Alain Pontecorvo

Disparus mais pas oubliés 3

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Je ne me rappelle plus quel a été le premier film que j’ai vu de Rohmer. Je me souviens surtout de ces soirées au Conservatoire d’art cinématographique où j’ai vu tous ses films à la suite. Il y a longtemps. Si longtemps. De cette émotion face à un cinéma où on parlait beaucoup. De cette même émotion au moment de son décès alors que j’écrivais ces mots.

*toile de Niels Frederick Schiott-Jensen

Disparus mais pas oubliés 2

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Il y a toujours un sentiment d’inachevé quand la mort vient interrompre subitement le cours d’une amitié. Sentiment qui me poursuit depuis la disparition du poète Bruno Roy, figure marquante de la littérature québécoise et homme généreux qui a marqué quiconque l’a croisé un jour. Ce qui m’incite à vous inviter à lire ce billet que je lui ai consacré il y a presque un an.

*toile de Louise Amélie Landre

Disparus mais pas oubliés 1

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La première que j’ai entendu sa voix, c’était chez Marie-Josée et Luc. Dans cette maison où on n’écoutait pratiquement que des artistes québécois, elle est venue sur la pointe des pieds se glisser en douce. Comme un cadeau.

Celle qui avait sillonné les routes des États-Unis avec ses parents et ses neuf frères et sœurs s’est arrêtée un jour à Montréal. Pour ne plus en partir. « Plus le temps passe, plus je découvre des choses à aimer ici. J’ai une très grande affection pour le Québec. C’est… ici que j’ai connu ce qui se rapproche le plus du sentiment d’avoir un pays », avait affirmé l’artiste, née de père mexicain et de mère américaine aux origines russes et polonaises, au journaliste Luc Chartrand. Et cette affection qu’elle avait pour le Québec, le Québec l’avait aussi pour elle, si bien que Lhasa de Sela est devenue pour nous Lhasa. Juste Lhasa. La généreuse et envoûtante Lhasa que je vous invite à revoir dans ce clip où elle interprète Pa’Llegar a tu Lado.

*toile d’Alexander Oscar Levy

Un dimanche hommage aux disparus de 2010

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L’année 2010 a vu nous quitter nombre d’artistes, qu’ils aient été chanteurs, écrivains ou cinéastes. Et en ce premier dimanche de l’année m’est venue l’idée de vous parler de ceux-ci, de ce qu’ils ont été pour moi, non pas avec la froideur d’un article de journal, mais façon Lali. C’est donc ce que je vous propose pour commencer l’année. Un hommage aux disparus de 2010 pour les lecteurs de journaux qui viendront heure après heure lire mes anecdotes et mes souvenirs sur ceux qui ne sont plus mais qui, par ce qu’ils ont laissé, vivront toujours.

*toile de Sergey Belov

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