Les vers de Mireille 1
J’avais laissé quelques recueils sur la table à son intention. Mais la lectrice du peintre Alphonse Mucha a préféré se diriger vers le rayon poésie de ma bibliothèque. C’est ainsi qu’elle a ouvert L’onde et la foudre de Mireille Cliche duquel elle a tiré ceci avant de le déposer sur la table à l’intention des lectrices du soir :
Le tremblement sur ta rétine
ne doit rien à la poussière.
Voici la peur aux couleurs liquides.
Ici n’échoue plus l’amour
ici des vols partent pour ouvrir les nuages
pendant qu’explose l’armoire aux secrets.