C’est quand je tombe sur des romans jeunesse d’une simplicité désarmante comme celui d’Arnaud Cathrine intitulé Les choses impossibles que ma vie de libraire me manque. Car il n’y a plus personne au quotidien à qui je pourrais le vanter en dehors d’ici. Personne à qui je ne pourrais dire que c’est dans la simplicité que se cachent souvent des textes forts.
Il y a dans Les choses impossibles un voyage en compagnie de Tifas. Celui qu’il fait chaque jour, plusieurs fois par jour, à bord d’un train qui longe la mer au Portugal et où toute la journée il déchire des tickets. Puis il y a ce voyage à l’intérieur de lui-même, de ses rêves, de ses secrets, de ces choses impossibles. Impossibles? Reste à voir.
Un roman qui donne envie de découvrir l’auteur pour qui l’écriture n’est qu’une des nombreuses flèches à son arc.