Lali

C’est une des lectrices peintes par Henri Matisse qui s’est ce soir assise à la table où l’attendaient les Poèmes d’Yves Bonnefoy. Ainsi installée, elle a pris son temps. Goûté chaque poème. Jusqu’à ce que son choix se porte sur celui-ci :

Une voix

J’avais un peu de temps pour comprendre et pour être,
J’étais l’ombre, j’aimais de garder le logis,
Et j’attendais, j’étais la patience des salles,
Je savais que le feu ne brûlait pas en vain…

C’est avec ravissement que j’ai écouté le nouvel album de Maria de Medeiros, Peninsulas & Continentes, dont Armando nous avait parlé avec enthousiasme ici. Un tel ravissement qu’il tourne bien souvent depuis qu’on me l’a offert. Si bien que j’ai envie de vous faire entendre la chanson O Homem Voltou. Parce que j’ai un faible pour celle-ci. Tout simplement.

Je crois bien que personne ne se risquera à la voler! m’a dit Denise, à qui on doit la photo.

Rien de tel pour un jardin bien gardé!

La lectrice peinte par l’artiste italien Felice Tafuri semble tellement aimer les livres qu’elle ne pourra qu’aimer cette librairie de Madrid.

Quand vous aurez franchi les portes du Musée des Beaux-Arts de Montréal, c’est tout un monde qui s’ouvre à vous!

Pour être heureux jusqu’à un certain point, il faut que nous ayons souffert jusqu’au même point. (Edgar Allan Poe)

*toile d’Oleg Mikhailov

« J’ai pitié des gens en ville qui risquent leur vie à tout moment en traversant la rue » annoncent Quick et Flupke, peints sur un mur de la rue Laurier, voisin d’une friterie belge. Tout ça sans remarquer le paquebot qui se dirige vers eux… bien entendu!

Cristina Branco interprétant Tive um coraçao perdi-o

*choix des lecteurs de Johann Zoetelief Tromp