Bonne fête chers amis belges!
Seront-elles de Meuse ou d’ailleurs celles que je goûterai ce soir à la fête des Belges ? Elles seront belges, c’est la seule chose que je sache. Et que je trinquerai avec Christiane et Francine, à la santé de tous ceux que j’aime et qui sont à des milliers de kilomètres d’ici.
Je lèverai haut mon verre à la santé de:
– Alain et Annick, qui tiennent la taverne de la Tour, à Comblain-la-Tour;
– Armando, le Portugais de Bruxelles;
– Carine et les siens, Yunes et Nohra, qui me feront découvrir Andenne l’an prochain et qui font partie de mon quotidien;
– Chantal et sa tribu, Simon, Denis et Lucie, à Antheit, peut-être en train de profiter de l’immense jardin;
– Christel, à Luttre, petite fée qui ensoleille la vie de ceux qu’elle croise, même si elle en doute;
– Elfi, qui s’ennuie toute seule dans sa campagne près de Charleroi et avec qui je ferai du bœuf bourguignon l’an prochain;
– Eugénie, à Eupen, pour toutes ces heures ensemble l’été dernier;
– Fabien, mon frère poète de La Louvière, sans qui il manquerait à ma vie tant d’amour;
– Gina, du café des Sports de Hamoir, qui doit être bien occupée à servir de la bière aujourd’hui, comme Nathalie et Jean-Claude;
– Jacques, à Comblain-la-Tour, celui qui a ouvert mon cœur à la Belgique;
– Jean-Louis et les siens, à Alleur, que je verrai aussi en 2007 si tout va bien;
– Jean-Marc, l’homme de Profondeville qui ne dort pas la nuit et qui est ce soir aux Francofolies de Spa;
– Jocelyne, la sauvage d’Anthisnes, ma sœur adoptive;
– Marie, qui vit près d’Arlon et dont je suis sans nouvelles mais pour qui j’espère le meilleur qui tarde à venir;
– Nathalie, à Villers-le-Bouillet, qui aura toujours dans mon souvenir les yeux émerveillés qu’elle avait à Bruges;
– Olivier et Lisa, que j’irai voir à Enghien ou ailleurs l’an prochain;
– Patrick, à Luttre, peut-être en train de survoler quelque coin du pays en hélico;
– Ricardo, l’homme de Namêche et à jamais pour moi le corsaire complice de Dinant;
– Sébastien, à Lessines, que je considère aussi comme un petit frère et avec qui j’ai traversé des orages, les siens comme les miens;
– Sylvia et ses parents, à Comblain-la-Tour, pour une glace à Durbuy et plus encore;
– Sylvia, Marcel et les enfants, à Thieu, que j’imagine au camping en train de fêter.
C’est à eux tous que je pense en ce 21 juillet, jour de fête nationale, que je fête comme si c’était la mienne.
C’est à eux tous, amis avec qui j’ai trinqué il y a un an et ceux avec qui je trinquerai que je pense.
Et c’est, une fois de plus, le cœur en fête, que je m’apprête à partir, petits messages envoyés aux uns et aux autres, ou alors sms, pour leur dire que je fête avec eux.
Mais savent-ils à quel point ils me sont essentiels et combien je les aime ?