La lectrice du peintre hongrois György Vastagh n’a voulu retenir que quatre vers qu’elle a répétés inlassablement pour bien les retenir, ces vers qu’elle a extraits de La lecture infinie du poète Éric Brogniet.
Passer dans les fièvres
A la beauté d’une présence
Une seule faille retentit
Aimer conjugue l’incendie
« … on ne défend pas une langue en la momifiant, mais en la faisant vivre », affirme François de Closets dans Zéro faute. L’orthographe, une passion française. Et pour le prouver, l’auteur de Toujours plus, qui a toujours eu du mal avec l’orthographe, fait un tour exhaustif de la question. En effet, rien n’est laissé au hasard. L’auteur a pratiquement tout lu sur le sujet et propose un tour historique de l’orthographe et de tout ce qu’elle a suscité de passions quand il a été question de la modifier, de la simplifier, de corriger ses incongruités, de l’alléger, de la rendre logique.
Il y a donc d’un côté les irréductibles, ceux qui ne veulent à aucun prix qu’on touche à l’orthographe et de l’autre ceux qui font la promotion de la réforme. Et à la lumière des exemples, des extraits proposés par l’auteur, « … serait-ce un toilettage revigorant ou une chirurgie mutilante que de mettre un peu d’ordre dans ce fatras? Clarifier une langue célébrée pour sa grande clarté manifeste-t-il un manque de considération ou, au contraire, une marque de respect? » Voilà la question que pose l’essai de François de Closets en prenant en considération la création de l’orthographe française, les modifications enregistrées au fil des ans, les batailles avortées.
Puisque chacun écrit, chacun a son mot à dire et les linguistes sont peut-être les moins écoutés. Pourtant, tous ceux qui savent conduire n’interviennent pas quand il s’agit de modifier le code de la route.
Cela signifierait-il que l’orthographe est un sujet « intouchable »? C’est là aussi une question qui revient régulièrement dans Zéro faute. L’auteur qui, au départ, se serait peut-être rangé dans le camp de ceux qui s’opposent à la réforme de l’orthographe, a fait ses classes. Il a exploré toutes les avenues, a lu tous les débats, et c’est fort de ses lectures qu’il dresse un portrait de la situation. Un essai qui met de l’eau au moulin de tous ceux qui se battent pour que l’orthographe soit simplifiée — dont je suis —, un livre qui ne pouvait que me plaire et que je conseille à tous ceux qui voudraient voir clair dans cette bataille, même si je déplore l’absence de bibliographie, laquelle aurait été utile en plus des sources en pas de page.
Elle s’appellent Rebekka Bakken, Sidsel Endresen, Mari Boine, Karin Krog, Malene Mortensen, Rigmor Gustafsson, Solveig Slettahjell, Caroline Henderson, Cæcilie Norby,
Josephine Cronholm, Josephine, Ida Sand, Viktoria Tolstoy, Susi Hyldgaard, Jeanette Lindström,
Silje Nergaard, Silje et Jessica Pilnäs. Le temps d’un album, ACT Music les a réunies afin de nous faire découvrir ces voix scandinaves qui font battre le jazz à leur rythme. Un album qui vous donnera envie de découvrir chacune d’elles, notamment Ida Sand, quand vous aurez entendu son interprétation de Love is Real.
Une incursion dans le monde des peintres paysagistes espagnols, voici ce que propose ce blog choisi par la lectrice du peintre italien Pompeo Batoni.
Il y avait sur un arbre des polypores soufrés qui se faisaient dorer au soleil sous le regard vigilant de Lilas qui a pris ces photos et m’a soufflé le nom. Heureusement, car moi je n’aurais jamais su!
La passion de la perfection vous fait détester même ce qui en approche. (Gustave Flaubert)
*toile signée Helen Allingham
C’est du moins ce qu’annonce ce commerce de Chamonix pris en photo par Denise alors qu’il nous a dit qu’il était en Algarve. Y aurait-il donc autant d’Armando que de Pépés?
