Quelques vers de Goethe 11
C’est la lectrice du peintre canadien originaire du pays de Galles, Robert Harris, qui a ce soir ouvert mon vieux recueil des poèmes de Johann Wolfgang von Goethe. Un livre que je n’ouvre peut-être pas souvent, mais que j’ai toujours plaisir à retrouver. Comme j’ai eu plaisir à lire à nouveau cet extrait choisi par la lectrice de ce soir :
Entre deux mondes
Appartenir à Elle seule,
L’avoir, Lui seul, à vénérer :
Ici, cœur et esprit s’accordent!
Lida, plus proche des bonheurs,
William, astre des plus beaux cieux,
Ce que je suis, je vous le dois.
Les jours, les ans ont disparu;
Pourtant sur ces heures repose
Le gain total de ma valeur.