Lali

29 février 2008

Comme personne

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:15

michel_p

Elle est unique, comme nous sommes tous uniques, même si plus uniques pour certains que pour d’autres. Elle est unique et celui qui la regarde trouve la lectrice de Michel Phelippeau plus unique que toutes les lectrices qui ont croisé sa route. Si elle, si entière, si unique, que lui viennent les mots de Capdevielle :

quand tout l’monde est courbé sous le vent des fausses nouvelles
quand les écrans des théoriciens malades
vomissent leurs mots venin, elle s’évade
quand le vent muet tourbillonne
elle est comme personne

Oui, décidément, elle est comme personne. C’est ça : comme personne. Et il la regarde. Intensément. Si intensément qu’elle a laissé le livre ouvert pour le regarder.

Dans la douceur de mon cocon

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:18

sandra_a4

Il lui est de plus en plus difficile de sortir de sa petite bulle, de fréquenter des gens en continu. Si bien que quand la lectrice de Sandra Amicucci rentre chez elle, il lui arrive de ne rien faire du tout. De faire du café, de regarder les lumières de la ville et d’ouvrir un livre. Sans besoin qu’il y ait là quelqu’un. Sans qu’elle n’éprouve l’envie de raconter comment son livre la passionne. Sans faire autre chose que reposer son esprit du brouhaha de la journée qui se termine.

Et comme je la comprends, moi qui vis un peu selon son rythme, moi qui viens de me faire du café et qui vais alterner musique et tableaux, mots à lire et mots à écrire. Heureuse que la semaine soit terminée. Heureuse de me retrouver seule.

Demain sera un autre jour. J’irai voir Mimi qui dissimulera mes cheveux blancs sous du brun. Dimanche sera un autre jour. J’irai déjeuner avec Danielle et on ira s’acheter du thé. Mais ce soir, je suis dans ma bulle, dans la douceur de mon cocon où il y a des livres, du café et des notes de musique. Et je suis heureuse.

L’écrivain peut-être inspiré par des toiles

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 19:54

doncre

Je regarde les toiles, je regarde les personnages et je leur invente des vies. Pour que les toiles s’animent. Pour que les personnages ne soient plus figés dans une pose. Pour qu’écriture et peinture se mélangent. Pour que les arts s’inspirent les uns les autres.

Je regarde les toiles. Certaines sont muettes dans un premier temps, d’autres semblent vouloir me livrer leurs secrets dans la seconde qui va suivre. Je ne sais jamais ce qui va se passer quand je vais d’une toile à l’autre, émue par les couleurs, les visages, les décors et surtout par ce qui se dégage de chacune d’elles.

Et je vais ainsi, sans me lasser. Certaines fois si inspirée que j’accroche plusieurs toiles à la suite. Parfois sans mot parce que je reste là devant un tableau ou une sculpture à vouloir qu’il me révèle un peu de lui ou un peu de moi.

L’écrivain peint par Dominique Doncre se laisse peut-être lui aussi inspirer par les tableaux de ses amis peintres auxquels il prête des histoires. Je n’en sais rien, mais j’aime croire qu’il aime aussi écrire à partir de personnages de tableaux. Et que parfois, certains peignent des toiles à partir de ses histoires parties de rien.

Un jour où le mot frisquet ne veut rien dire du tout

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 7:44

frank_d

Il va me falloir m’habiller aussi chaudement, sinon plus, que la lectrice de Frank Duveneck en ce matin où le mot frisquet ne veut rien dire du tout. Il fait un froid qui traverse jusqu’au cœur, ai-je entendu. Je crois que ça veut dire TRÈS froid. Et que ça signifie que de toute la journée je n’aurai jamais chaud puisque la température de mon bureau est maintenue au plus bas et comparable à celle d’un comptoir de produits surgelés depuis lundi. Y aurait-il un savant fou dans le bâtiment qui soit adepte de la cryogénie et qui tranquillement nous prépare aux températures de 150 degrés sous zéro? Je ne vais pas attendre qu’il fasse de moi une Waltdisnette. Je vais plutôt m’habiller comme un oignon et enfiler trois pelures (trois pulls), apporter un grand châle chaud et conserver mes gants s’il le faut… Voilà quand on a un bureau en coin avec deux fenêtres. Plus de lumière, mais plus de froid qui se glisse dans les interstices…

Jolies scènes

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 7:11

343

345

342

Tous les craquements de la nuit qui font dormir d’un seul œil, parce qu’on se réveille à chaque bruit, à chaque coup sur le toit, parce que la maison travaille, préparaient – en dehors du froid qu’il faudra bien affronter tout à l’heure – de bien jolies scènes dans mes vitres. Je resterais bien ici à regarder leur évolution…