Le lecteur qui attend le printemps
Comme je voudrais avoir le courage du lecteur de Vasili Karkots et m’asseoir sur un banc pour attendre le printemps. Mais je n’ai pas cette témérité et si je n’en avais qu’une once seulement, les -18 degrés me feraient quitter le banc, c’est presque certain. Et pourtant, il doit être agréable d’avoir tout son temps et de laisser la nouvelle saison se poser sur soi… Je suis une incorrigible rêveuse, vous n’aviez pas pas encore compris?