Il est question d’attente et d’espoir. Il est aussi question d’amour. De celui qui va tout bouleverser sur son passage le jour où il va entrer pour toujours dans notre vie. Il est question de cette vie pas si malheureuse que ça qui est la nôtre au quotidien. De cette vie où on joue avec les autres, avec ceux qu’un jour on viendra chercher les uns après les autres.
Il est question de cette attente qui a pris le pas sur (presque) tout. Une attente pleine de confiance, malgré les années qui passent, même si on n’est plus un bébé. Une attente qui, d’une certaine façon, nous nourrit parce qu’elle est faite d’espérance. Parce qu’elle permet d’emmagasiner de l’amour et encore de l’amour pour ce jour qui viendra, qui ne peut que venir.
C’est là l’histoire d’Un jour mes parents viendront que signe Ingrid Chabbert avec la tendresse qu’on lui connaît et qui est presque devenue sa marque de commerce. Une histoire déjà douce et qui l’est encore plus grâce aux illustrations de Stéphanie Augusseau. Avec une fin qu’aurait bien appréciée un de mes proches amis qui a attendu en vain que sa mère qui l’avait abandonné vienne un jour le chercher à l’orphelinat.