Les vers de Joachim 1
Surgi de nulle part
de près tu disparais
Allant nulle part
de loin tu apparais
Joachim Kaboré Drano, Silmandé ou la peau du vent
*choix de la lectrice de Pierre Poli
Surgi de nulle part
de près tu disparais
Allant nulle part
de loin tu apparais
Joachim Kaboré Drano, Silmandé ou la peau du vent
*choix de la lectrice de Pierre Poli
Autant j’ai aimé le personnage inventé par Ingrid Chabbert et sa façon toute poétique de nous le raconter, autant je n’ai guère apprécié les illustrations d’Amélie Callot. Parce qu’Augustin fait trop « fillette »? Parce qu’il a des lunettes à la Harry Potter? Va savoir. Il n’y a guère de demi-mesure en matière d’illustration : on n’aime ou on n’aime pas.
Or, l’histoire d’Augustin l’amoureux des livres est si belle que je ne peux que vous conseiller cet album si vous avez un amoureux des livres dans votre entourage ou si vous êtes un incorrigible bibliophile et manquez de place pour ranger vos trésors comme ce pauvre Augustin pour qui c’est devenu un problème. Il n’y a plus du tout de place dans sa maison pour ranger le moindre nouveau livre.
Pour celui qui les collectionne avec amour et dont la maison contient « … des petits et des très gros,des vieux comme l’aube du monde, des minuscules aussi grands qu’un papillon et des tout neufs avec encore l’étiquette », c’est là un véritable problème. Car depuis toujours, en tout lieu et en toute saison, ils ont été là. Avec lui. Pour lui. Constamment. Et puis, les livres lui ont tant appris toutes ces années. Il ne peut absolument pas se défaire d’eux. À moins que…
C’est cette idée que nous livre Ingrid Chabbert. Une idée inspirante. Une idée à faire sienne et à diffuser. Une idée qui donne leur valeur aux livres non pas en tant que possessions, mais en termes de ce à quoi ils sont destinés : inspirer.
Lu dans le cadre du Challenge Le Nez dans les livres – Saison 2
Et pour une avant-dernière journée, encore quelques photos des mosaïcultures du Jardin botanique de Montréal…
La littérature est faite pour être dite. Surtout la poésie.
C’est un don, un don de soi, un souffle.
C’est le souffle d’un auteur, et ce souffle on ne peut pas le saisir tant qu’on ne l’a pas entendu à voix haute.
(Laure Morali)
*toile de Carl Moll