Lali

25 octobre 2013

Quelques jours avec Rosalie 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

les vagues inondent l’horizon
où tu jettes nos corps

au large
chacun joue sa fragilité
la fièvre monte
le vide valse avec la mer

aucune maison à contre-courant
pas même une chambre d’écume
pour s’abriter
de l’immensité

que peut-on construire
sur fond d’errance perte éclatement
d’autres vagues

aussi je troque mes jambes pour un naufrage
comme la vie déguerpit avant que le ciel ne l’avale
sans un cri

Rosalie Lessard, La chair est un refuge plus poignant que l’espace

*choix de la lectrice de Wladyslaw Bakalowicz

Tatiana au pays du vent

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:02

C’est un livre plein de tendresse, un livre dont se dégage un sens profond du partage et de l’entraide, un livre où dominent les valeurs humaines et où sont exposés les effets de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl sur une famille du Bélarus. Un livre où il est question d’amour et d’amitié. Un livre qui saura attendrir plus d’un lecteur.

Tel est le premier roman de Marie Lasnier, Tatiana au pays du vent, dont l’héroïne, originaire du Bélarus, passe un troisième d’été chez les Belzile, au cœur de la Gaspésie. Question de se refaire une santé. De retrouver des couleurs. De prendre un peu de poids. Grâce à une association internationale venue en aide aux enfants directement touchés par l’explosion.

C’est le cas de la blonde Tatiana — dont le père a perdu la vie dans cette mésaventure — qui est souvent fatiguée à cause de son système immunitaire déficient, ceci dû aux radiations, mais dont elle ne veut pas parler. Surtout pas à Yvan, le nouveau voisin des Belzile, si gentil et si prévenant, duquel elle devient rapidement inséparable.

Tatiana porte une tare. Ainsi voit-elle les choses, alors qu’elle est une victime innocente de la négligence des hommes, laquelle a eu, a encore et aura encore longtemps des répercussions sur une grande partie de la population de cette région qui a été tout simplement sacrifiée au profit d’expérimentations néfastes et dévastatrices.

Le roman, qui ne met pas en scène la catastrophe elle-même mais ses répercussions, soulève tout de même suffisamment de questions pour pousser le jeune lecteur à se renseigner. Deux fois plutôt qu’une, car le père d’Yvan dirige un chantier dont l’activité est l’installation d’éoliennes dans la région. Tatiana au pays du vent est donc aussi un roman écologique et social.

Inutile de vous dire que j’ai beaucoup apprécié ma lecture, vous l’aurez deviné. J’ai toujours eu un faible pour les histoires qui finissent bien et c’est le cas. Mais chut, je ne vous raconterai pas la fin. Je préfère vous la laisser découvrir…

Titre pour le Défi Premier Roman

Des sculptures et encore des sculptures! 2

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:55

Encore aujourd’hui et pour quelques jours, une promenade au cœur des mosaïcultures du Jardin botanique de Montréal.

Ce que mots vous inspirent 1042

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Le malheur commence quand les mots ne se suffisent pas à eux-mêmes. (Alain Veinstein)

*toile de Zinaïda Serebriakova