Lali

11 juin 2011

Les mots d’une petite suite 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Les doigts de l’amant. Interdits. Et pourtant une main qui piège mon regard. Une main furtive pour des envies inavouables. Un regard troublant qui se noie dans des eaux solitaires. Dans la main de l’homme naissent des attentes ravageuses, insoumises qui vont se perdre dans le feuillage des tilleuls.

Chantal Couliou, Petite suite pour un été

*choix de la lectrice d’Oscar Fehrer

L’histoire d’un ruisseau

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:26

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C’est un billet signé Margotte qui m’a fait découvrir l’album Un jour grand-père m’a donné un ruisseau et qui m’a donné le goût de le lire tant elle était enthousiaste à propos de celui-ci.

Et comme elle avait raison! Quel bel album que celui que signe Gaëlle Perret. Un album tissé de poésie, d’images et de tendresse alors que l’enfant se souvient d’un ruisseau capable de tout que lui a offert son grand-père. Un ruisseau en mesure de contrer la peur. De réparer les blessures. De consoler. De donner des ailes. De faire rêver. Tout comme font rêver les illustrations d’Aurélia Fronty.

Oui, quel bel album que celui-ci. Qui parle de l’absence, de la mort (bien que ce mot ne soit jamais prononcé), de ce que nous laissent ceux qui nous quittent en héritage pour que nous puissions grandir sans eux, mais avec leur souvenir. Sans inquiétude. Les couleurs remplaçant les chagrins et la peur.

Un album de toute beauté. Dont chaque page, chaque phrase, chaque image, vous séduira.

Il vaut mieux lire qu’entendre ça 14

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-Tu as des nouvelles de lui?

Non et je n’en veux pas. Est-ce si difficile à comprendre?
Et même si je répète depuis plus de neuf ans que je préférerais qu’on n’évoque plus son existence, il y a toujours quelqu’un quelque part, une personne n qu’on ne fréquente pas mais qui fait partie de l’entourage de quelqu’un qu’on connaît pour demander Tu as des nouvelles de lui? Ou pour me dire que Machintruc croit l’avoir croisé à tel endroit, qu’en tout cas « ça avait l’ait de lui ». Ou encore pour affirmer : « Moi je ne l’aimais pas. Je suis contente que tu t’en sois débarrassé. »

Mais je ne m’en débarrasserai jamais tout à fait puisqu’il y aura toujours l’un ou l’autre pour me dire que, quoi, comment, etc. Pour me rappeler un long épisode de ma vie dont je suis sortie ruinée et que je préfère qu’on taise. Mais parce qu’il y aura toujours quelqu’un, à l’occasion d’un souper, d’une fête ou de tout autre rassemblement qui me posera LA question que je ne veux plus entendre, j’ai choisi de m’éloigner des occasions. De prendre le large, en quelque sorte. Au pays du silence et des mots. Parce qu’il vaut mieux lire qu’entendre ça.

*toile d’Anphia Coetser

Une des fiertés de Gaillac

Filed under: Vos traces — Lali @ 15:48

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Une fois de plus, Lou nous invite à la suivre chez elle, à Gaillac. Le but de cette promenade : le portail en chêne sculpté de l’hôtel Druilhet d’Yversen.

D’autres trésors

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 12:07

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Des trésors portugais, comme seul sait en dénicher Armando au hasard de ses promenades autour de chez lui et sur « sa » falaise…

Les dernières tulipes, peut-être

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:12

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À moins de trouver des endroits ombragés qui ont été épargnés du vent, il est peu plus possible que je déniche d’autres tulipes au hasard des chemins empruntés… Mais qui sait…

Suite dans 24 heures!

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Voilà six jours qu’elle examine sous toutes les coutures la toile de la semaine. Jonglant avec une idée puis avec une autre. Aurait-elle enfin trouvé son filon? Et vous? Suite dans 24 heures!

*toile d’Alfonso Grassi

Et si ce n’était pas que des mots?

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:13

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« Dans mes mains, il dépose l’univers. »
Tels sont les mots de la poète Claudine Bertrand qu’il a transcrits à son intention dans la lettre qu’elle relit pour la millième fois.
Plus loin, il a écrit : « je serai cet IL pour tes mains à toi ».

Et son cœur a tremblé.
Et si ce n’était pas que des mots?

*sur une toile de l’artiste Henrique Bernardelli

À l’heure du Portugal 115

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Katia Guerreiro interprétant Prece

*choix du lecteur de Pierrick Tual