Lali

22 février 2008

Parfois les plus importants

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:07

vg_gilbert

Il y a toujours ce petit moment d’hésitation. Ce tremblement au moment de choisir un mot plutôt qu’un autre. Ces quelques secondes à valser entre deux expressions ou deux formules. Puis, le choix d’une troisième. Évidente. Éclatante. Incontournable.

La correspondante de Victor Gabriel Gilbert a trouvé. Lui reste à écrire les derniers mots. Ceux qui précèdent la signature. Parfois les plus importants.

Assis à une table

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:37

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Il aimait déjà les livres enfant. Et de plus, il aimait lire assis à une table et pas ailleurs.

Les années ont passé. L’enfant est devenu un adolescent sous les yeux de l’artiste Darya Collegova. Et il lit toujours. Assis à la table.

Et j’aime imaginer que dans vingt ans il sera encore assis à une table, en train de lire.

Paysages paisibles

Filed under: Signé Lali,Vos traces — Lali @ 7:04

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Même si j’ai hâte, très hâte, très très hâte au printemps, je sais que ce n’est pas encore demain qu’il fera sa grande entrée montréalaise, puisqu’encore cet après-midi, quelques flocons vont encore se déverser sur la ville… Alors, aussi bien me faire à l’idée et souhaiter que les paysages d’après la neige seront aussi paisibles que ceux que m’a offerts Géraldine il y a quelques semaines.

Rêvant

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:30

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Elle a laissé ses doigts entre deux pages et elle va sur le chemin, rêvant. Rêvant aux vers qu’elle vient de lire, rêvant aux vers qu’elle veut retenir, imaginant celle pour qui le poète les a écrits. Et elle va sur le chemin, rêvant. Imaginant la plume crissant sur le papier, alors que se dessinaient les mots. Songeant à ce long parcours entre le moment d’écriture et celui où le poème est arrivé jusqu’à elle. Et la lectrice de Charles Sprague Pearce va sur le chemin, rêvant.

Fait-il beau en Caroline du Sud?

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 6:19

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Fait-il assez beau en Caroline du Sud en ce moment pour que ma collègue traductrice qui y est en vacances puisse s’asseoir dehors pour lire, comme le fait la lectrice de Fairfield Porter? C’est ce que je lui souhaite, elle qui a parcouru tous ces kilomètres pour rejoindre des amis et pour trouver un peu de chaleur. Et qui a dû, comme elle le fait chaque fois, apporter avec elle quelques romans. Oui, c’est ce que je lui souhaite, tandis que je me prépare à aller au bureau et que c’est encore l’hiver ici…