Lali

14 février 2008

Pour bien terminer cette journée rouge

Filed under: Vos traces — Lali @ 21:34

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Et pour bien terminer cette journée rouge, quelques roses offertes par Cath qu’elle a eu l’occasion de prendre en photo lors d’un récent séjour au Maroc pour le travail. Et qui sont arrivées précisément aujourd’hui. Il ne manquait que ça – ou presque – pour une journée parfaite et parfaitement rouge.

Le rouge pour toute constante

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:13

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C’est toujours la même. Qu’elle soit en train d’écrire, de lire une lettre d’amour ou de rêver, le livre posé à ses pieds. C’est toujours la même. Ça ne peut qu’être la même, pour que le rouge se répète ainsi de toile en toile. Dans la teinte d’une jupe, dans le tissu d’une robe, dans la douceur d’un tapis.

Ça ne peut qu’être la même. Une seule lectrice se promnant ainsi de tableau en tableau avec pour toutes constantes le rouge et la présence des mots, tandis que l’artiste JuLee Simmons la peint.

Les doutes

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:02

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Les doutes, c’est ce que nous avons de plus intime.[Albert Camus]

Elle n’y échappera pas. Il y aura aussi pour la lectrice de Le Ba Dang des moments de doute intense. Et pourtant, inexplicable. Mais qui surgiront. Mais qui prendront toute la place. Avec laquelle elle se battra, se débattra, pour les dissimuler, pour les faire fuir, pour que le doute n’existe plus.

Mais les doutes ne se chassent pas ainsi. Ils sont ce que nous avons en nous, de secret, d’intime, et parfois aussi de terriblement troublant. Si bien que tous ces doutes, il nous est difficile de les partager. Surtout quand on ne cherche pas la compassion.

Mais les doutes ne se balaient pas d’un revers de la main. Je le sais, j’ai maintes fois essayé.

La lectrice au regard perdu dans l’immensité

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:41

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Son regard se perd dans l’immensité.

Est-la phrase elle-même qui a provoqué la chose? Ou celle-ci a-t-elle réveillé en elles des souvenirs? On sait juste que le regard de la lectrice de Léon Gard se perd dans l’immensité. Que ses yeux fixent au loin un point dont on ne sait rien. On sait seulement qu’elle n’est plus là, mais dans ses propres pensées.

Et curieusement, je me retrouve en elle, dans ce regard au loin. Et curieusement, je trouve que certains soirs je lui ressemble, parce que le hasard – mais est-ce vraiment le hasard? – me mène à certaines phrases et à nulle autre. Et que quand ça arrive, je reste ainsi prostrée, avec une espèce de regard fixe, mais un esprit qui roule à toute vitesse.

Les remarques

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:08

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Il lui semble les avoir entendues. Des remarques qui ne se voulaient pas méchantes, mais des remarques qui blessent tout de même. Des remarques qui parlaient d’une fille qui n’aurait jamais de Valentin, parce que « les mecs, ça les branche pas trop, les filles qui ont tout le temps le nez dans les bouquins. »

La lectrice de Jill Stefani Wagner sait qu’on parlait d’elle. Il n’y avait pas de besoin de prénom à ces remarques. Elle sait. Elle se reconnaît dans chacune d’entre elles. Et puis, celles-ci n’ont pas changé d’un iota depuis février de l’an dernier. Et sûrement que dans un an, ce sera encore et toujours les mêmes. Sorties des mêmes bouches.

Elle n’a relevé aucune de ces remarques. Elles font déjà suffisamment mal sans qu’il faille commencer un débat stérile et inutile. Elle n’a pas envie de « Si tu avais pas toujours un livre dans les mains, on te verrait… », « Tu sais, les intellectuelles, c’était la mode autrefois… », « Le seul qui te remarquera, c’est le boutonneux à lunettes qui traîne à la bibli… »

Elle a déjà entendu tout ça. Et les livres racontent de bien plus jolies choses que ses copines.

Je porterai la couleur du jour

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:46

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« Je porterai la couleur du jour et je t’attendrai munie pour braver toutes les tempêtes. »

C’est ainsi que la lectrice de Max Pechstein a libellé son mot d’amour. Et elle s’est assise dehors, sous un ciel radieux, le parapluie ouvert, pour qu’il comprenne le double sens des mots choisis pour lui.

Et elle l’attend. Elle l’a attendu si longtemps qu’elle peut bien l’attendre encore. Et s’il tarde trop, elle ouvrira son livre.

Ces mots qui ne se partagent pas

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:36

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Elle voudrait bien savoir ce qui est écrit sur le billet de la lectrice de Jan Steen. Oui, elle voudrait bien savoir quels mots ont pu lui empourprer les joues aujourd’hui plus que d’habitude. Mais elle ne saura rien. Rien du tout. Certains mots, même les mieux ficelés, même si nés d’une plume amoureuse, ne se partagent tout simplement pas.

Suggestion pour une lectrice curieuse

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:11

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La lectrice de Mircea Titus Romanescu aurait bien voulu trouver dans les livres qu’elle possède un qui sache lui livrer l’histoire de la Saint Valentin, mais il semble bien ce matin qu’elle ne trouve rien qui vaille. Puis-je lui conseiller d’aller lire ceci? Je crois qu’elle devrait y trouver quelques pistes et aussi des anecdotes.

Le livre cadenassé

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:01

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Même sans cadenas, certains livres restent fermés, non pas dans le sens qu’il nous est impossible d’en tourner les pages, mais parce que le sens de celles-ci nous reste étranger, voire inaccessible. Et c’est parfois décourageant. Demandez au lecteur de Morteza Katouzian, lui qui aurait tant voulu s’approprier la matière du bouquin qu’il avait choisi et qui n’a pas su pour l’instant décortiquer les pages. Au point que le voilà tout à fait fermé. Comment lui dire qu’un autre joure les mots se révéleront à lui limpides, parce que ce n’est tout simplement pas le bon jour?

Une lectrice qui sait ce qu’elle veut

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:49

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Ce n’est pas parce qu’elle n’a pas l’âge des jeux amoureux que la petite lectrice de Norman Garstin ne peut pas souligner le jour de la Saint Valentin à sa manière. Vraiment pas. Elle a donc choisi de porter sa robe rouge et même si c’est une robe bien trop belle pour un jour d’école, personne n’aurait pu lui faire entendre raison. C’était la robe rouge ou pas d’école. C’est qu’elle sait ce qu’elle veut, la petite lectrice.

Et quand, toute fière de sa victoire, elle a demandé qu’on lui dessine des cœurs sur les joues, personne n’a pu le lui refuser.

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