Lali

11 février 2008

L’erreur de la cigogne

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 19:29

jmc2

jmc1

Indubitablement. Assurément. Sans aucun doute. Fort probablement. Décidément. Ça ne peut être que ça. Je ne suis pas née dans le bon pays. Je suis faite pour les jupes fluides et les pieds nus, au pire dans des sandales. Pas pour les bottes ni les -15 degrés.

Je n’ai aucun talent pour le ski, je n’en ai guère plus pour la raquette. À la rigueur, marcher dans la neige va encore. Au début. Quand c’est tout neuf. Quand c’est tout beau. Pas quand on gèle.

Je décrète donc une erreur de la part de la cigogne. Elle ne m’a pas déposée où elle devait. J’étais faite pour être un modèle de John Michael Carter.

Le bonheur de l’apprentissage

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:36

carriere 3

carriere 1

carriere 2

Y a-t-il plus grand émerveillement que celui des balbutiements de jeunes lecteurs? Y a-t-il plus grand bonheur que ces premières phrases qu’on arrive à écrire d’une écriture un peu brouillon? Pour les lecteurs d’Eugène Carrière, je ne crois pas.

Ils sont dans le bonheur de l’apprentissage. Dans le bonheur de la découverte. Dans le bonheur des mots.

Ils découvriront bien petit à petit tout ce que cela signifie.

Assis face à face

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:15

moore 1

moore 4

Les lecteurs d’Henry Moore sont peut-être face à face, comme le sont les tombeaux de Pedro et d’Inès de Castro pour que, le jour où ils se réveilleront de leur grand sommeil, le visage de l’aimé(e) soit la première chose qu’ils verront.

Les lecteurs d’Henry Moore n’écriront peut-être pas une grande page de l’Histoire, ni une des grandes pages des histoires d’amour de tous les temps, mais s’ils sont face à face, on peut penser que quand leurs yeux quittent leur livre, c’est pour se porter sur le visage de l’autre.