Épitaphe 2
Ma cathédrale intérieure
Ma cathédrale gothique
s’envitraille
d’un vol de tes sourires
d’un bouquet de tes regards
Tes bras sont les piliers
de la carène céleste aux départs inconnus
Tes mains tressent la voûte de tendres arabesques
Ma cathédrale s’ouvre au soleil naissant dans les vitraux
L’écho de la lumière fleurir dans la pénombre,
Et fait surgir dans les fumées de l’encens
La splendeur neigeuse de l’autel
Noir dans la nuit
Et ressuscitant au matin de tes doigts…
Ma cathédrale, ô ma pèlerine des siècles
Où le sanctuaire s’encense
De l’écho de ton nom.
Hubert Wallot, Épitaphe
*choix de la lectrice de Pablo Picasso