Les vers d’Odelin 3
Désir
Tes mains cherchent les chemins de ma peau
et une ligne d’éternité marque la frontière
de ma transfiguration.
Tes lèvres ne brisent cette accolade lascive
seule la jouissance finale nous apporte le calme.
Je ne dors plus
qu’en l’architecture de tes draps.
Je détrône l’eau
et mon silence domine le crépuscule.
Joins encore mon torrent
abandonne-toi incrusté dans mon corps
je tourne la clef de l’innocent territoire charnel
étoile en main, en sondant tes entrailles.
Ma bruine t’arrive comme baume diffuseur de lumière.
Odelin Salmeron, L’alphabet des étoiles
*choix de la lectrice de Karl Hofer