Les vers d’Axel 4
L’écho glisse
Nuages gonflent baisers sur mon front ouvert,
l’eau, la lampe et le silence du soir
prennent ma vie.
Là-bas joue ta cuisse à qui j’offre la terre.
L’écho glisse ne tes lèvres un oeil inquiet
Où es-tu parmi ces couleurs déchaînées?
Alors que le temps feuillette mots et mains,
alors que la nuit perce veines en colliers de joies.
Ta vie rôde en cendres et tourbillons
près des cris où repose satin sur la terre.
De longues images décoiffent la chevelure,
lentement l’étreinte gravir les volutes de ton corps.
Axel Maugey, Les âmes rouges
*choix de la lectrice de Sandor Kiss