Les mots de Mona 3
La lectrice peinte par Marilyn Sears Bourbon a pris le temps d’enlever ses chaussures. Elle avait l’intention de prendre son temps, de goûter chacun des mots de Quarante voiles pour un exil de Mona Latif-Ghattas. Ce qu’elle a fait, avant de repartir dans la nuit en laissant le livre ouvert sur ces mots :
Last night
Et j’ai levé les yeux.
Si loin du Nil le lac est mauve et ces nuages comme des rochers.
Qui donc planta la lune là.
Ce soir la pleine lune
sur l’écueil de l’absence
Qui ne risque pas le mal du souvenir
N’aura jamais vécu.
Je voudrais certains soirs n’avoir jamais vécu