
Dominique Costermans, dont je vous ai déjà parlée, signe avec Nous dormirons ensemble un bien joli recueil de nouvelles. Plein de regards. De tendresse. De moments qu’on ne remplace pas. Qu’on ne résume pas non plus. Qui se laissent rire. Tout simplement. Qui nous entraînent souvent en Italie, mais aussi ailleurs.
De petites histoires d’amour. De complicité. Dont voici un extrait :
« Nous nous retrouvons au Musée d’Art Moderne. Nos manteaux se feront l’amour au vestiaire pendant que nous regarderons les toiles. Je sais pourquoi tu aimes Spilliaert : des choses simples et carrées, si belles, fortes et sereines, des bleus profonds, une lumière sombre et chaude. Je sais pourquoi j’aime tes yeux. Tes mains carrées. Ton menton volontaire et pas rasé. La cage d’escalier est inondée de lumière. Nous nous embrassons, il faut que nous nous embrassions. »
Parce que j’ai beaucoup aimé, je n’en dirai pas plus. À vous le plaisir du recueil de Dominique Costermans.