Les poèmes de William 2
Le soleil couché depuis longtemps.
Les étoiles sortent par deux ou trois.
Des oisillons pépient encore
dans les arbres ou dans les buissons.
Chants d’un coucou, d’un merle ou deux.
Murmure d’une brise au loin.
On entend sourdre l’eau des sources.
La souveraine voix du coucou
emplit tout le dôme du ciel.
Aurait-on le cœur d’aller à Londres
parader à des mascarades
par une pareille nuit de juin?
Les bonheurs ici sont si purs
le croissant de lune est si doux
cette nuit.
William Woodsworth, Poèmes
*choix de la lectrice d’Alexandre Carin