Parfois ce silence 4
Interludes
il y a la mer
à peine ce bruit
et les empreintes
qui sur la plage
Sylvain Proulx, Parfois ce silence
*choix de la lectrice de Ciriaco Parraga
Interludes
il y a la mer
à peine ce bruit
et les empreintes
qui sur la plage
Sylvain Proulx, Parfois ce silence
*choix de la lectrice de Ciriaco Parraga
Il y a sûrement quelque chose que je n’ai pas saisi. Le but? À qui s’adresse le livre? Je ne sais pas. je sais juste que je n’ai pas du tout été touchée Le mur, un album signé Peter Sis, qui tente de raconter à des jeunes comment ça se passait avant la chute du mur, pour ceux qui vivaient dans les pays à l’est de celui-ci et ce que celle-ci a changé. Enfin, si j’ai bien compris.
Mais malgré les faits qu’il raconte, son amour pour le dessin, sa passion pour les Beatles et les anecdotes qui ont jalonné son parcours, je n’ai pas été émue. Le mur est resté là entre l’auteur et moi. Infranchissable. Lui d’un côté, moi de l’autre, incapable de comprendre le but et le moyen. Et pourtant, j’aurais voulu que ça se passe autrement.
Je ne sais pas comment elle fait. Je sais juste que n’importe quel air de Brahms est plus beau, plus riche, plus ample, plus puissant quand c’est elle qui le chante. C’est pourquoi l’album que la contralto Marie-Nicole Lemieux lui a consacré est de ceux dont on peut se lasser. Tout comme son interprétation de Salome.
C’est à Woluwe-Saint-Lambert, l’une des 19 communes de Bruxelles, que vous croiserez un moulin à vent datant de 1767, lequel a été déplacé plus d’une fois depuis sa construction à Esplechin, près de Tournai. Comme notre ami Armando n’est pas né en Espagne mais au Portugal, il a préféré le prendre en photo à une attaque digne d’un héros bien connu. Ainsi, nous pouvons tous admirer ce moulin qui, avec cette lumière, a quelque chose d’un motel hitchcockien. Je vous laisse deviner lequel.
Les pensées vont et viennent à leur guise dans notre tête, on ne fait pas exprès de croire ce qu’on croit. (Simone de Beauvoir)
*toile de Patricia Elliott Schappler