Les vers de Tristan 4
les nuits d’été ferment si mal
qu’il suffirait que l’on se taise
pour que nos mains soudain
se remplissent d’étoiles
Tristan Cabral, Le passeur de lumière
*choix de la lectrice de Marie Bashkirtseff
les nuits d’été ferment si mal
qu’il suffirait que l’on se taise
pour que nos mains soudain
se remplissent d’étoiles
Tristan Cabral, Le passeur de lumière
*choix de la lectrice de Marie Bashkirtseff
Une petite fille curieuse, un formidable grand-père et un cimetière qu’on visite pour rendre visite à ceux qui ne sont plus là physiquement, mais toujours dans nos cœurs et dans nos vies. Voilà un peu en quoi consiste Faustine et le souvenir, laquelle a décidé de comprendre ce qu’est la mort, même si ses parents la juge trop petite pour lui expliquer toute la portée de ce mot dont nul n’aime l’idée.
Pourtant, ce mot ne fait pas peur au grand-père de la petite. Pas plus que l’expliquer ou fréquenter le cimetière. Il va donc partager avec sa petite-fille sa propre vision de la mort. Mais aussi le sens du mot « souvenir » quand la mort a pris ceux qu’on aime. Puisque le souvenir est plus fort que la mort.
Parce qu’il faut un jour ou l’autre en parler, aussi bien le faire bien. Alors, pour l’heure où il faudra en parler, Faustine et le souvenir. Pour la sagesse, pour l’amour, pour le respect, pour la tendresse de ce petit livre.
C’est au jardin Jeanne d’Arc, qui fait partie des plaines d’Abraham, que j’ai photographié quelques scènes préparées spécialement pour Halloween… Vous n’avez pas trop peur?