Quelques jours avec Pierre M. 2
Le plus dur de ce monde est dans l’être
Exilé d’un rêve de clarté.
L’amour est sans demeure à qui
N’a pas inventé sa voix et sa mesure.
Pierre Morency, Amouraska
*choix de la lectrice de Connie Chadwell
Le plus dur de ce monde est dans l’être
Exilé d’un rêve de clarté.
L’amour est sans demeure à qui
N’a pas inventé sa voix et sa mesure.
Pierre Morency, Amouraska
*choix de la lectrice de Connie Chadwell
Certains livres sont si jolis que dès qu’on les a terminés, on les ouvre à nouveau. C’est le cas de Roucoule est amoureuse, un très bel album écrit par Karine Laurent dont chacune des illustrations de Stéphanie Alastra est un ravissement.
Même le plus endurci parmi tous ceux qui n’aiment pas les poules tombera sous le charme de Roucoule la poule, une poulette des plus mignonnes avec ses rondeurs et ses yeux de velours. Or, tout irait bien si elle était autre qu’une poule pour séduire le beau pigeon voyageur qui visite régulièrement le poulailler où vivent des poulettes toutes plus affriolantes les unes que les autres, vêtues des tenues que Roucoule coud à leur intention. Mais comment se démarquer de celles-ci? Comment se faire remarquer de Volafond le pigeon?
Un costume de tourterelle fera-t-il l’affaire? Peut-être, mais pour combien de temps?
Roucoule est amoureuse, un bel album sur les différences. Gai, drôle et poétique.
Certains les appellent sumacs de Virginie, d’autres vinaigriers. Peu importe le nom qu’on leur donne, ils apportent à l’automne des couleurs que je ne me lasse pas de prendre en photo.