Lali

11 mars 2011

Un radeau de papier 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Il ne resterait que ça, une note
qui s’étire sous un archet
à la première lueur, s’élève
et va rejoindre le silence des planètes, là
où il n’y a pas de tympans sensibles aux élans humains
mais là d’où l’écho muet revient, réveille
le sentiment d’appartenance à l’immensité
et à chez nous, la Terre, lieu fertile
à l’homme et à la femme
et à leur dure et douce musique.
Que ça aurait valu la peine
.

Martin Thibault, Un radeau de papier

*choix de la lectrice de Gu Yong Qing

3 commentaires »

  1. Et il ne me reste plus rien…
    Une vie en balançoire des va-et-vient
    Au hasard des vents et des tendresses
    De nuits froides en quête d’étoiles
    Des larmes pour noyer mes tristesses
    Et tant des secrets sourds et banals
    Des anges aux ailes brisés par le silence
    Quelques regards fragiles et autres caresses
    Des lèvres charnues, amours en partance
    Corps de femmes que j’ai cru déesses
    Et puis quelques souvenirs qui s’en vont loin
    Et, voilà mes amis, il ne me reste plus rien…

    Comment by Pépé — 12 mars 2011 @ 0:33

  2. Que de belles mélodies de mots. Mots de Martin Thibault. Ou ceux de Pépé. Ils me font vibrer…

    Comment by Chantal — 12 mars 2011 @ 7:16

  3. Des mots et une toile magnifiques que j’apprécie beaucoup!

    Comment by Denise — 12 mars 2011 @ 15:13

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