Les vers de Marie-Célie 4
Une fois de plus, une rencontre qui n’aurait probablement jamais eu lieu a pu se faire grâce à mon intervention, à savoir celle entre la lectrice de l’artiste du XVIIIe siècle Guillaume Voiriot et l’écriture de Marie-Célie Agnant et de son recueil Et puis parfois quelquefois… Et voici les vers qu’elle a retenus à notre intention :
Poème pour hier
et quand
dans la touffeur de la nuit
doucement
doucement
tes mains épelaient nos corps
tes mains
tièdes
comme les ailes d’un oiseau
ton corps
à l’affût de la brèche
ton corps ignorait le mensonge