En vos mots 830
Encore une semaine qui semaine qui se termine ou qui commence. Les avis sont en effet partagés sur la question. Pour ma part, je pense que la semaine débute le lundi.
Donc, pour bien terminer la semaine, je vous propose de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier pour commencer, car je viens à l’instant de valider les commentaires que vous avez déposés ces derniers jours. Ou de vous attaquer sans tarder à donner vie à l’illustration de l’artiste italienne Mariateresa Quercia où domine le bleu.
Il n’y a pas de règles au pays de Lali.
C’est avec plaisir que nous vous lirons dans sept jours et pas avant. D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Un rêve en bleu
” Ce monde n’est que façade … ”
Coup de blues
Prendre la porte
Et s’en aller
Enfin
Sortir de ses lianes
Entêtantes
De ses lierres
Enserrants
De ses lourdeurs
Si bien briquées
Et se retrouver
Ensemble
Seuls
Dans un rêve en bleu …
Comment by Cavalier — 20 mars 2023 @ 6:25
Bientôt relire dehors
Baignée des tons les plus purs
Couleurs propres au transport
Emeraude et bleu d’azur.
Bientôt relire en grand
Sous les arbres pleins de feuilles
Sans plus nulle crainte du vent
En oubliant tous nos deuils.
Bientôt relire dans les parcs
Gorge et bras découverts
Avec sur le front la marque
D’horizons neufs et ouverts.
Comment by anémone — 21 mars 2023 @ 12:56
Trous noirs … des trous bleus si troublants
”Sangs blancs d’idées noires”
Cela ne m’était jamais arrivé depuis un siècle que j’écris ces commentaire en vos mots. L’inspiration n’est plus au rendez-vous. J’ai rarement vu ça !
Tout est bien là pourtant. Mes dictionnaires. Et ceux des synonymes aussi. Mes recueils de nouvelles et de légendes lusitano-bretonnes. Les journaux de la semaine dernière. Télé 7 jours. Les lettres de ma grand’mère – Dieu ait son âme. Ma Sainte Bible.
Mes proverbes et dictons disparus. Mes citations préférées. Alice et le corsaire. Martine à la ferme. La ferme. Et les dialogues de Marc Dorcel en deux volumes.
J’ai même discuté avec ma copine, avec trois voisines, avec la commère du quartier, avec le facteur, et même avec une caissière. Rien. Rien de rien. Je ne regrette …
J’ai retaillé trois fois mes crayons de bois. De papier aussi. Nettoyé à fond mon clavier. Démonté et huilé ma souris. Surfé sans relâche, et sans but sur le net avec dix fenêtres ouvertes en même temps. Aux impromptus, au samedi. Chez Lali. Sur Météociel. Rien.
J’ai ouvert tous mes livres au hasard, noté les mots rencontrés. Noté leurs contraires aussi. Pris la Télé, en cours de route, sur des élections, un mariage, des enterrements, des chansons, noté et renoté des idées. Rien. Nada. Je ne sais pas quoi vous dire. Je ne sais plus quoi inventer.
Bon sang, c’est dans l’action oui dans l’action que je vais progresser. Je prends une feuille blanche, ma nouvelle gomme. Je vais écrire tous les mots qui me passent par la tête. Action, réaction !
Allons-y : » Cela ne m’était jamais arrivé depuis un siècle que j’écris ces commentaires en vos mots. L’inspiration n’est plus au rendez-vous. J’ai rarement vu ça………… «
Comment by Ffup de Bretagne — 22 mars 2023 @ 6:26
Je me souviens d’un prélude de Rachmaninoff venu caresser, avec câlinerie, le silence de la nuit.
Je me souviens d’un nuage blanc et rose, s’en allant, dans sa solitude, vers son destin inconnu. Quelques oiseaux pressés, comme s’ils partaient en voyage, laissaient leurs traces dans mon imaginaire.
Je me souviens d’un sable or où des enfants s’amusaient d’un fou nommé van Goh, en attendant le printemps.
Je me souviens d’avoir fermé les yeux pendant qu’elle me lisait Fernand Ouellette, et je me taisais, de connivence avec les âmes.
Je me souviens de ses bras, de son regard attendri et que j’allais lui murmurer que chaque battement de mon cœur était né dans son ventre, lorsque quelqu’un m’a réveillé.
Comment by Armando — 24 mars 2023 @ 5:46
Le temps n’a plus d’heures. Il n’y a plus ni de jour ni de nuit. Les jours ont tous le même nom. Celui qu’on veut bien leur donner. Samedi. Jeudi. Pourquoi pas? Aucune importance. Ou presque.
« Bonjour je m’appelle Laura et je viens vous faire la lecture. J’ai choisi Les 9 contes et nouvelles fantastiques de Maupassant. Guy de Maupassant. La main d‘écorché – Il y a huit mois environ, un de mes amis avait réuni un soir quelques camarades de collègue… »
Me voilà… accroché à la musique de sa voix comme un alpiniste, suspendu dans le vide qui s’accroche à chaque battement de mon cœur pour ne pas sombrer.
Et le temps qui s’écoule dans son sablier de verre. Les heures sans fin se moquent du temps qui passe. Il n’y a plus de saisons que par l’odeur du printemps. Et les murmures étouffés des infirmières dévoués. Rien n’a plus d’importance. Mis à part le bruit sourd des pas. Et la musique de sa voix :
« Bonjour, je m’appelle Laura et je viens vous faire la lecture. J’ai choisi Lady L de Romain Gary : C’est à la faveur d’un dîner entre amis, dans ce Paris éternel où se mêlent des esprits gourmands de découverte et de conversation, que j’ai rencontré Lady L. »
Comment by Zef — 25 mars 2023 @ 0:40
J’ai, cherché les légendes lusitano-bretones connues de Ffup de Bretagne. En vain. Et pourtant j’étais persuadé de m’y connaître en lusitanie. Las de mes recherches, j’ai cherché le salut dans les dialogues de Marc Dorcel, alors qu’un tel comportement n’est plus conseillé pour mon âge. Il me plonge dans une nuit aussi blanche qu’une feuille blanche. Heureusement il me restait une gomme. Pour effacer tout ce qui m’empêchait de m’endormir. Paisiblement.
Comment by Zef — 27 mars 2023 @ 2:39
Superbe !
Pourtant certains joueurs de hockey,
Dans mon coin,
N’indiffèrent pas.
Oui ces types dont des légendes,
À Ploufragan ou à Plounéour-Lanvern,
Même s’ils sont adversaires sportifs …
https://www.letelegramme.fr/informations/un-derby-lusitano-breton-28-10-2017-11720058.php
Ha oui la feuille blanche syndromique. Sourire.
Comment by Cavalier — 27 mars 2023 @ 6:37