Lali

25 octobre 2014

Comment m’énerver!

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:45

fictionnaire

J’étais calme. Ravie de mes récents emprunts à la bibliothèque. Me demandant par quel livre j’allais commencer. Tout à fait calme, vous dis-je.

Il a suffi de quelques pages pour que je m’énerve et que je décide d’arrêter net ma lecture du Fictionnaire vermeilleux qui promettait tant avec son bouuuuuuhquin qui fait peur, sa diézelle, cousine de la gazelle et autres inventions loufoques. Parce que, voyez-vous, l’auteur s’est senti le besoin, pour expliquer le mot « épicerise », de préciser qu’il ne fallait pas confondre ce mot avec « épicerie ». Jusque là, ça allait encore. J’étais encore calme. Mais quand j’ai lu, toujours à propos du mot « épicerie », que « par ailleurs au Québec on l’appelle un dépanneur », je me suis grandement énervée.

Un dépanneur et une épicerie, même s’ils ont des similarités, sont deux endroits tout à fait distincts, n’en déplaise à Christophe Pernaudet. Comme le dit son nom, un dépanneur dépanne ceux qui le fréquentent. On y trouve donc une petite sélection de produits essentiels, notamment du pain et du lait, et des produits qui le sont moins, comme de la bière et des cigarettes, rarement des cerises.

J’ai fermé l’album. J’ai respiré tranquillement. C’en était fait du Fictionnaire vermeilleux. Je n’aime pas qu’on raconte n’importe quoi aux enfants.

5 commentaires »

  1. aha 🙂
    alors toi tu vas comprendre mon énervement quand un auteur français écrit du n’importe quoi sur la Belgique ou les Belges 😉

    Comment by Adrienne — 26 octobre 2014 @ 0:09

  2. Lali, Je vous prie de bien vouloir m’excuser. J’aime beaucoup votre papier. Si vous me donnez votre adresse, je vous offre mon dernier bouquin, qui vous énervera moins. En tout cas je l’espère. Cordialement. CP.

    Comment by pernaudet — 27 novembre 2014 @ 15:42

  3. Je vous envoie un message privé.

    Comment by Lali — 28 novembre 2014 @ 16:05

  4. En milieu rural, dans toutes les épiceries de village, on trouve des cerises durant la période (mai-juin).
    Sinon, toujours en milieu rural, l’épicerie de village fait office de « dépanneur » (elle nous évite de nous taper 20 kms pour aller acheter une plaque beurre au supermarché), à la seule différence qu’elle n’est pas ouverte la nuit comme au Canada.
    Pour rappel, presque 1 français sur 2 vit en milieu rural ou péri-urbain.

    Donc, je ne vois pas en quoi on raconte n’importe quoi aux enfants.

    Parole d’une instit.

    Comment by coradeslandes — 28 novembre 2014 @ 17:49

  5. L’auteur affirme, en ce qui concerne l’épicerie, que « par ailleurs au Québec on l’appelle un dépanneur ».
    Ce n’est pas le cas. Il y a des épiceries et des dépanneurs au Québec, ce sont des commerces très différents.

    Or, il n’est nullement question des épiceries françaises ici.
    Cependant, je suis entièrement d’accord avec vous en ce qui concerne les épiceries de village françaises pouvant faire office de dépanneurs, parce que j’ai de nombreux amis français qui vivent en milieu rural et que j’ai fréquentées celles-ci lors de mes différents séjours en France.

    Mais il est question ici des épiceries au Québec.

    Comment by Lali — 28 novembre 2014 @ 18:15

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URI

Laisser un commentaire