Lali

23 septembre 2023

Appui aux bouquinistes

Parce que les bouquinistes font partie du paysage parisien et qu’on n’a pas à les chasser pendant la tenue des jeux olympiques l’an prochain, comme d’autres le font sur les réseaux sociaux ou dans les pages de leur blogue, j’ai choisi d’afficher mon appui à ceux-ci en affichant un tableau de Suzanne Ballivet, les mettant en vedette.

28 juin 2023

Pendant une journée

Pendant une journée, on n’a parlé que de cela. De la fumée qui a envahi le ciel à la suite des feux de forêt qui sévissent depuis des semaines.

Ce jour-là, le 25 juin plus précisément, la ville de Montréal a été décrétée la ville la plus polluée au monde. J’ai donc porté un masque pour faire les courses, comme je le fais encore même si ce n’est plus obligatoire. Et puis, le 26, Montréal a repris sa place habituelle de ville la plus polluée au Canada. Mais de cela, on n’en parle pas. On s’extasie devant le rose des levers de soleil alors que cette ligne à l’horizon est une preuve de pollution atmosphérique obtenue par la présence de dioxyde de carbone.

De cela, il ne faut pas parler. Mais j’en parle quand même.

*toile de Will Roberts

20 mai 2023

Je suis furieuse!

Filed under: Revendications et autres constats — Lali @ 7:31

Selon mon facteur, les enveloppes et cartes postales à destination du Canada qui n’ont pas été oblitérées par Postes Canada doivent l’être d’une façon ou d’une autre pour éviter que les timbres soient réutilisés, ce qui aurait comme résultat des pertes de millions de dollars annuellement et des coupures de postes pour pallier cette entrée d’argent. (Du grand n’importe quoi!) Tour cela pour dire que ce sont les facteurs eux-mêmes ou le personnel du tri final qui sont tenus d’oblitérer manuellement les timbres vierges, et qu’on ne leur fournit pas de tampon pour cette opération. Mais pourquoi y mettre tant de rage? Pourquoi détruire des timbres avec du vert et du rouge, et même les déchirer? JE SUIS FURIEUSE!

5 février 2019

Le loup tombé du livre

loup

Ce qu’il est agréable de dénicher au hasard des rayons un livre dont le résumé vous fait sourire et dont la lecture continue de vous faire sourire. C’est le cas de ce sympathique album écrit par Thierry Robberecht et illustré par Grégoire Mabire, Le loup tombé du livre.

Il y avait tant de livres dans la bibliothèque de Zoé qu’un jour un livre est tombé par terre et qu’un loup en fut éjecté. C’est ainsi que débute ce bel album destiné aux jeunes lecteurs qui fera autant le bonheur des petits que des grands tant l’imagination de l’auteur nous emmène dans toutes les directions dans le but d’aider au loup à retrouver son chemin… ou plutôt le livre dont il est l’un des héros.

Mais pour cela, il lui faut d’abord échapper au chat qui a bien l’intention de lui faire la peau. Mais aussi entrer dans des livres où il n’est pas le bienvenu. Pas simple de trouver le bon livre et d’affronter tous les personnages qui ne veulent pas de lui dans leurs différentes histoires! Mais quel bonheur pour le lecteur!

Le loup tombé du livre est un pur moment de plaisir, peu importe l’âge du lecteur ou de la lectrice. Si, si. Je vous l’assure.

23 avril 2015

Une journée qui a 20 ans!

Filed under: Revendications et autres constats — Lali @ 6:00

23avril

« La Journée mondiale du livre et du droit d’auteur est l’occasion de reconnaître le pouvoir des livres pour améliorer nos vies et de les soutenir, ainsi que ceux qui les produisent », affirme Irina Borkova, directrice de l’Unesco dans un message que je vous invite à lire.

Pour le montrer, offrez un livre.
Pas seulement aujourd’hui, mais à la moindre occasion.

26 mars 2013

Rouge et blanc

Je suis chaque fois étonnée de constater le sans-gêne et le non-respect des biens d’autrui. Et rouge sur blanc, c’est plus qu’évident…
Peut-il espérer que, la neige fondue, quelqu’un fera le parcours inverse afin de rapporter l’égaré à son domicile?

21 mars 2013

Les poètes

« Les poètes accompagnent les mouvements civiques et savent alerter les consciences sur les injustices du monde autant qu’ils éveillent à ses beautés », affirmait en 2012 Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco.

En cette Journée internationale de la poésie, retrouvez votre poète préféré.
Ou découvrez-en un.

*illustration de Carlos Arrojo

20 février 2013

Le meilleur ou le moins mauvais?

Dans le milieu littéraire, on l’appelle le Galligrasseuil. Pour le commun des mortels, c’est le prix Goncourt. Le plus connu de tous les prix littéraires du monde francophone et le plus payant pour son éditeur, et quelquefois son auteur.

Or, des prix littéraires, il y en a des milliers. La moindre région, voire la plus petite municipalité, en a un. Les salons du livre aussi. Les revues littéraires, les journaux, les chaînes de radio, les librairies. Tout le monde décerne des prix. Mais à quel prix?

En effet, toute la question est là. Ces nombreux prix qu’on donne à la pelle pour donner de l’importance non à l’auteur mais à celui ou ceux qui le décernent qui voient là une façon d’ajouter de la visibilité à leur région, leur salon de livre, leur école ou même leur club de lecture, sont-ils remis au meilleur texte (publié ou non, selon le prix) ou au moins mauvais?

Il me semble avoir vu des titres couronnés qui ne méritaient aucunement de l’être. Étaient-ils les moins mauvais de ceux soumis aux différents jurys plutôt que les meilleurs?

C’est à se le demander. Sérieusement. Même si personne ne veut l’admettre. Je lève donc mon chapeau à tout jury qui préfère ne pas remettre de prix une année parce qu’aucun texte ne répond aux critères de qualité requis plutôt que de l’attribuer au moins mauvais. Il y a de fortes chances pour que le prochain lauréat d’un tel prix le mérite. Lui.

*toile de Leticia Zamora Méndez

9 janvier 2013

Triste époque

Imaginez un réveillon du temps des fêtes assez intime (moins de dix personnes) auquel deux invités ne faisant pas partie de la famille ont été ajoutés à la dernière minute. L’un des deux a éteint la sonnerie de son téléphone cellulaire, sélectionné le mode « vibration » et rangé l’appareil dans sa poche. Assis en plein milieu du salon, l’autre n’a pas quitté son téléphone intelligent de la soirée. Pas question de rater un appel, un message texte ou un courriel. Pas question non plus de ne pas répondre.

Personne n’a osé lui dire que ça ne se faisait pas, qu’il manquait de respect envers ses hôtes et leurs invités et qu’il démontrait son manque de savoir-vivre en agissant ainsi. Même moi. Et pourtant, la langue me démangeait. Parfois, je n’ai pas envie d’être polie. De ne pas suivre les règles de bienséance. Surtout quand les gens font preuve d’un tel manque de courtoisie.

Je vais donc vous dire un secret. Je suis certaine que si j’avais sorti un livre de mon sac plutôt qu’un téléphone intelligent, j’aurais eu droit à toutes les remarques du monde. Lire un livre est sûrement bien pire que « pitonner » toute la veillée.

Voilà où nous en sommes.

Triste époque.

*toile d’Elena Drobychevskaja

22 décembre 2012

Un pianiste au secours d’un piano

Filed under: Revendications et autres constats — Lali @ 16:10

J’étais en début d’après-midi à la Place des Arts. C’est là et jusqu’à 23 h ce soir que vous pouvez entendre le pianiste Guillaume Martineau dans le cadre d’un pianothon ayant pour but de récolter une partie des 50 000 $ nécessaires à la restauration du piano Steinway de l’auditorium de l’école Le Plateau où se produisait autrefois l’Orchestre symphonique de Montréal. Quelques grands planistes, dont Rachmaninoff, Glenn Gould, Art Tatum, André Matthieu, Stravinsky, Horowitz et Keith Jarrett, ont eu la chance de faire courir leurs doigts sur ce magnifique instrument fabriqué à Hambourg en 1925. Mais celui-ci a besoin de pièces neuves et de nombreuses heures de travail seront nécessaires pour lui redonner sa jeunesse. C’est pour cette raison que Guillaume fait appel à votre générosité en donnant lui-même douze heures de son temps où jazz, musique classique, chansons de Noël et compositions de l’artiste se succéderont pour le plus grand plaisir des mélomanes.

Vous ne pouvez y être, mais voulez contribuer à la restauration du piano? Faites un chèque à l’ordre de la Fondation du Plateau et postez-le à l’adresse que vous trouverez ici.

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