On ne sut jamais
Il recherchait un style – quelque chose qui se posât sur le poème comme un chapeau contre la pluie ou le soleil. Il voulait vêtir le langage, la strophe, le vers, avec l’élégance insolite de l’équilibriste. Il lisait à voix haute les poèmes des autres comme si c’était les siens…
Il bâtissait des chimères; et les laissait partir en fumée sans se préoccuper d’en fixer l’image – finalement, ce dont les poèmes sont faits…
Mais on ne sut jamais ce qu’il advint du poète de Jake Scharbach. Ni de ce qu’il advint du recueil Un chant dans l’épaisseur du temps de Nuno Judice qu’il traînait toujours avec lui et dont il récitait ces extraits ad nauseam…