Lali

2 août 2020

En vos mots 695

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

J’essaie le plus possible de trouver pour les envosmotistes fidèles ou de passage une scène livresque qui ne ressemble à aucune de celles que je vous ai offertes au cours des douze dernières années afin que vous puissiez leur donner vie à votre façon. Comme vous l’avez fait pour l’aquarelle de dimanche dernier. Je vous invite d’ailleurs à lire les textes que je viens tout juste de valider car, comme le veut l’habitude, aucun commentaire n’est validé sur le coup, mais plutôt le dimanche suivant.

Or, toujours dans l’esprit de vous proposer de l’inédit, j’ai choisi pour vous cette lecture reposante, un pastel de l’artiste Emmanuel Thevenot. Puisse cette lecture vous inspirer à nous raconter une histoire, à nous concocter un poème ou à nous proposer une seule phrase qui la résumerait. Il n’y a pas de règles au pays de Lali.

Bon mois d’août. Rendez-vous dimanche prochain pour vos textes et tous les autres jours pour une citation ou une carte postale. Et peut-être davantage si je finis par trouver du temps pour moi…

3 commentaires »

  1. Chaque soir je me couche entre les pages,
    Et je me fonds entièrement dans l’histoire.
    Dans des forêts, des villes, ou sur des plages,
    La vie du jour l’emporte sur la nuit noire.

    Comment by anémone — 8 août 2020 @ 10:40

  2. Il est l’heure. Relève le drap et dépose doucement ton corps lourd et las.
    Achève cette journée sans fin, les heures s’étirant sur l’inutilité de ta vie.
    Ferme les yeux et oublie les idées noires. Rappelle-toi les doux instants qui ont éclairé ce long ruban d’heures. Pourquoi toi, tu vis, encore ? Pourquoi, elles, ont achevé leur vie ?
    Redis encore ces mots sur lesquels tu t’endormais, il y a quelques années.
    « Protégez ceux que j’aime et qui m’aiment, et agrandissez ce cercle. »

    Comment by LOU — 8 août 2020 @ 17:18

  3. Je me suis surpris à parcourir en détail les étagères où les bouquins semblent s’impatienter dans l’attente d’être lus. Ou relus.
    Certains évoquent des rencontres, des lieux, des voyages, voire des amitiés. Ils nous rappellent des visages, des sourires. Aussi des larmes. Quand le sablier du temps semble vouloir accélérer l’heure du départ.
    Sans doute que je n’aurais jamais rencontré Gabrielle Roy, Mélissa Grégoire, Fernand Ouellette, Nancy Huston, Émile Nelligan ou encore Marie Uguay si un jour ma route n’avait pas croisé celle de Christine. Forcément j’y pense chaque fois que je parcours quelques lignes.
    À croire que les livres ne nous racontent pas uniquement leur histoire. Mais aussi l’histoire qui nous mène à eux. Et celle-là reste indélébile dans nos mémoires. Malgré les années qui passent. Malgré les silences. Malgré l’espace qui nous sépare.
    Comme si une voix intime nous parlait sans cesse de la mystérieuse sémantique des rencontres, de la fraîcheur vivace des sentiments restés intacts nonobstant l’épaisseur du temps.
    Et j’esquisse un sourire en me disant que, à l’heure où je dessine ces mots, de l’autre côté de l’océan, Christine dort paisiblement. En rêvant de nouvelles lectures. Qui sait ?

    Comment by Armando — 9 août 2020 @ 4:06

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