En vos mots 627
C’est encore grâce à une carte postale que j’ai découvert une artiste. Et comme j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette scène mettant en scène une librairie et une lectrice, une illustration signée Nataliia Pavliuk, j’ai choisi de vous l’offrir en ce dimanche afin que vous la racontiez en vos mots, comme vous savez si bien le faire.
Aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, comme c’est l’habitude depuis bientôt douze ans. Vous avez donc amplement le temps d’écrire quelques lignes.
Sur ce, rendez-vous dimanche prochain pour la suite!
Je l’ai connue il y a longtemps
Si la mémoire me dit la vérité
J’suis trois lignes dans un roman
Qui n’a duré qu’un seul été.
Si la vie est chose éphémère
Comme un baiser dans la nuit
C’est sur le coin d’une étagère
Que mon souvenir reste en vie
Elle est retournée à ses bouquins
Moi j’ai voulu tourner mes pages
Quand l’absence est un chagrin
On perd le goût des voyages
Je lui écrirai sans doute un jour
Juste pour lui dire que je l’aime un peu
Ce sera dérisoire pour dire l’amour
Mais plus qu’assez pour être deux
Comment by Armando — 18 avril 2019 @ 10:01
La librairie était à vendre
Car la libraire allait partir
Parcourir la carte du Tendre,
Se faire un nouvel avenir.
La librairie était à vendre
Mais les livres allaient partir
Car elle les aimait d’un cœur tendre,
Et n’allait pas s’en départir.
Tous ensemble ils embarqueraient
A bord d’une maison mobile
Et la libraire porterait
Les livres bien en dehors des villes.
Ce rêve, elle le caressait
Depuis de longues décennies.
Aujourd’hui tout était fin prêt
Pour commencer une nouvelle vie.
Alors en ce dernier soir
Elle se penchait à sa fenêtre,
Et elle disait au revoir
A ce lieu qu’elle avait vu naître.
Un oiseau perché sur le toit
Lui disait: Fais donc bonne route,
Tu as bien fait, le meilleur choix.
Je vous suivrai un peu, sans doute.
Comment by anémone — 19 avril 2019 @ 13:10