Les vers d’Audrey 2
Chaque fois que le matin s’infiltre
Par les rideaux ouverts
Ton rêve fuit
Mis à part quelques bribes
Qui restent collés à tes cils
Je les souffle d’un baiser
Pour égrainer le pollen
D’un jardin qui s’anime.
Audrey Gauthier, Une espèce de l’abîme
*choix de la lectrice de Nicolai Fechin