Le bleu comme éclaircie
désir
touche épouse
je prie la terre
porte-moi propulse-moi
dépouillée d’une autre peau
j’ouvre la cage
où se meurtrit captif
l’oiseau rouge
privé d’air et d’espace
les matins
s’offrent tous si bleus
le feuillage des oliviers
tourne à l’argenté
entre les mains du vent
émerveille-toi
le bonheur
le cœur picore des miettes
et chante
Nancy R. Lange, Au seuil du bleu
*choix de la lectrice d’Oscar Pereira da Silva
Il y a exactement un mois, l’Institut de Cardiologie inaugurait cette sculpture du Dr Harry Rosen, qu’il a tenu à offrir à l’institution pour les 60 ans de celle-ci.
Je n’ai pas pu la rater lors de ma récente promenade sur la rue Viau. Le V de la victoire sur la maladie arrête quiconque passe devant.
Cette magnifique illustration de l’artiste Isy Ochoa, d’origine basque, envoyée par Vincent, a été l’occasion de découvrir le blog de cette amoureuse des chats, née la même année que moi.
Notre existence n’est composée que du présent qui se succède. (Étienne Pivert de Sénancour)
*toile de George Avlichos