La chanson d’Ève 2
Au cœur solitaire du bonheur
Au cœur solitaire du bonheur,
Devenu mon cœur même,
Quelle paix divine en ce jour,
Et quelle plénitude suprême !
Ô le rire adorable d’amour
De tout ce qui m’environne !
Autour de mon bonheur en fleur
Une abeille éternelle bourdonne…
Elle se clôt doucement et s’apaise,
Mon âme heureuse ;
Elle se tait,
La rose qui chantait.
(Charles Van Lerberghe, La chanson d’Ève)
*choix de la lectrice de Raimondo de Madrazo y Garretta