Contagion 1
trop d’heures
figées dans l’eau
des paroles punaisées
aux langues
je dis
trop de temps raccourci
à l’épiderme de l’œil
qu’oublier d’irriguer les gestes
devient presque obligation
Tony Tremblay, Contagion
*choix de la lectrice de Nakamura Daizaburo